Regard perdu…
Tu regardes et sans cesse tu imagines, tu imagines l’homme et sa machine, qui détruit toute l’humanité et le temps, qui détruit toute l’humanité et l’enfant.Il détruit les autres comme il se détruit lui-même, il détruit tous les mots ainsi que les poèmes.
Il détruit tout le monde et le détruira toujours car ce qu’il lui manque c’est un simple amour.
Il adore l’argent qu’il en oublie l’amitié et ne se souci guère de sa vérité. Il oublie tout, comme il s’est même oublié, il oublie tout et ne sait même pas pleurer.
Mais c’est d’un parfum de fleur que je te parle, d’une nature et d’un monde banal. D’un monde que l’homme a tout détruit, d’une nature qui a peur et qui s’enfuit. Je te parle de tout ce que tu peux voir, de tout ce que l’homme détruit sans savoir, sans savoir qu’il a fait pleurer un enfant, sans savoir qu’il a même tué le temps.
L’homme et sa machine ne font qu’un. L’homme est un défunt et sa machine une machine sans cœur, où l’enfant y noie ses pleurs.
Comme tu noies les tiens au milieu d’un chagrin, comme tu peux voir le jour se lever le matin, comme tu es l’homme, homme de chaque jour, comme tu es l’homme sans amour. Comme tu trouves l’amitié dans la rue, comme tu n’es qu’un homme, homme déjà vécu. Comme tu pleures sans pleurer, comme tu pleures sans même avoir pleurer….”C.B / A.M.”
Saturnin,
Voyageur d’un jour et heureux pour toujours
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