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Archive for January, 2010

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Cairo, La vrai couleur locale… …

Tuesday, January 19th, 2010

Alors que cette couleur bleu pastel recouvre « la toiture cielleuse », une immersion 20 000 lieux sur les mers me gagne ; Il est urgent de me m’habiller aux couleurs « Cairotiques » et de  prendre mon premier vrai un bain de foule pour mieux découvrir et adopter les odeurs cette nouvelle terre.

Direction le souk de Khan el Kali –Apres avoir enjambé le Nil, je me laisse porter dans cette harde de voitures, bercé par le chant hurlant des klaxons.  Un amoncellement de fournies Egyptiennes se tortillant dans tous les sens, me font comprendre que je ne me trouve plus très loin de ce lieux recherché.  Je suis aux portes du souk ;

Alors qu’un mélange d’odeurs fétides heurte mes narines, je me lance au milieu des ruelles enserrées de Khan El Kali. Je déambule sur ce pavé étroit et étriqué sans me faire harceler. Certains sont là assis sur leur banc de bois à siroter le thé à la menthe, tirant sur leur narguilé et surement à deviser entre eux de la marche du monde. D’autres me jettent un « Hello » ou « welcome » -Je navigue sans boussole dans cette baie d’Along Egyptienne. Je suis sur un océan de sourires d’où jailli des pics de montagnes de générosité. –  Ici Néfertiti cohabite avec les chichas et les tentures aux arabesques islamiques mais aussi toutes sortes de babioles, de lampes d’orient suspendues, de paniers nubien…. –

Un vrai bazar. Je suis aux anges et je décide de m’enfoncer plus profond dans le souk. Voilà que je tombe sur ce bandeau aux collines de couleurs, et aux épices plus parfumé et colorées les uns que les autres. Je suis face à face à arc en ciel à la foultitude de couleurs inattendu.  

Le souk de Khan El Kali est tout un monde insoupçonné. On ne vient pas se perdre dans ce capharnaüm vraiment pour faire son shopping mais plus parce que c’est là où on ressent la culture faire surface, un lieu de vie du quotidien, un coin de partage, une terre neutre pour accepter et comprendre.   

Saturnin,

Voyageur d’un jour et heureux pour toujours

Du pays de la neige au pays du soleil…

Saturday, January 2nd, 2010

 Tu m’as offert toutes ces scintillantes lumières d’une grandeur impressionnante ; on aurait dit ces sublimes guirlandes qui grimpent tout en haut du sapin de Noel, elles étaient partagées par cette vaste étendue noire bien distincte, le Nil !  

19h05 – L’avion venait de se poser sur cette terre du soleil, sur cette terre africaine, terre pharaonique ! Le Nil, le culte du soleil, les pyramides, cette fascinante civilisation avec son histoire, objets de tant de fantasmes …. Qu’en sais-je ? Me voici passé du pays de la neige au pays du soleil, de cette terre plus à l’Est à cette nouvelle terre d’exil –

De l’inconnu à l’enthousiasme ! Alors que je me retrouve scotcher devant la baie vitrée du séjour qui surplombe le Nil, je mirais dans un semi brouillard de pollution cette nouvelle capitale qui venait de m’ouvrir ses bras. Une vraie peinture de Béanti se peinait devant mes yeux. Torturée, fougueuse, que l’on cherche à comprendre au premier regard jeté mais qui n’est que réalité. Quelques immeubles pointaient au dessus de ce nuage brumeux, d’autres aux couleurs fanées par la poussière se dessinaient timidement et laissaient entre voir leurs enseignes lumineuses. Des toits recouverts de débris insalubres, des paraboles émergentes à tous vents, des pics de minarets éparpillés tel un champ d’aiguilles… … fini Moscou et son manteau blanc, je venais de me réveiller au centre de cette capitale du Caire qui était maintenant la mienne.

Alors que cette envie brûlante d’aller fouler tes ruelles me gagnait, j’enfournais mes tennis et partais main dans la main avec toi pour un tour d’horizon.

Zamalek, ou l’île des trésors cachés – Les bras du Nil t’entourent comme pour te coucouner. Alors que je fais mes premiers pas et que je foule tes ruelles sous une poussière grasse et ocre gris, tu m’offres tes façades baroques, classiques, ou kitch. Des ambassades à presque tous les coins de rues te donnent ce label de quartier résidentiel, chacune sont dans un style différent, chacune à l’image de leur photo d’identité. Ça et là des rues, des colonnes s’érigent, des statues inattendues apparaissent. C’est comme une échappe à tout raisonnement cartésien. 

Zamalek ou l’île de verdure – Il n’est pas une rue, un pas de porte, un balcon sans son d’œil de vert – cette île est l’un des poumons du Caire, et offre de nombreux regards verdoyants qui sont malheureusement tachés de poussières mais en font ton charme.

Apres plusieurs heures à carapater me revoici à mon point de départ – Zamalek recèle d’un certain charme et oui j’aime ce que j’ai vu. Je me plais déjà dans ce pays du soleil, sur cette terre Carotiques, sur cette île qui sera mienne –

Saturnin,
Voyageur d’un jour et heureux pour toujours.