Aux portes de l’Automne…
Sunday, September 24th, 2006Nous voici aux portes de l’automne et l’été tant apprécié est bel et bien derrière nous.
Alors que la température fraîche réveille la ville, et que la pénombre nous assomme de plus en plus tôt en fin des après-midi, la végétation arbore son manteau laissant transparaître avec parcimonie ses écailles brunâtre ça et là.
La fraîcheur des orages nous offre ce ciel blanc gris, légèrement cassé par la pollution, qui n’attend plus que de tomber et nous recouvrir de son immense manteau blanc.
Tes passages souterrains, aux ramifications multiples qui desservent tous les coins et recoins de la ville, se gorgent de cette chaleur humaine aux odeurs animales et musquées.
Au détriment des terrasses délaissées, ils deviennent ces lieux de rencontre et d’échange. Les échoppes se réveillent et reprennent vie, comme si elles sortaient d’une hibernation “éténale”. Allons nous devenir ces ermites à la conquête des espaces souterrains en attendant le retour des journées ensoleillées ??
Ton labyrinthe “métro-scovite” redevient le point de rendez-vous de toutes nos babouchka, idolâtrées et tant respectées – Se sont elles qui donne âme vivante à ces interminables canalisations, nous offrant leurs sourires de tristesse et de charme.
Alors que la mort lente de l’extérieur redonne le souffle de la vie à l’intérieur, c’est aux portes de l’automne, que mon crédit de vacances se voit enfin migrer vers un débit de travail tant attendu.
Je vais enfin pouvoir étancher ma soif de labeur et me lancer sur cette nouvelle piste enneigée, sur ces chemins balisés remplis d’obstacles, qui ne sont en fait qu’un monde de partage, un nouveau millésime, une nouvelle cuvée à déguster avec modération.
Je voudrais profiter de ces quelques lignes pour dire merci à tous ceux qui ont partagé mes premiers pas sur cette terre plus à l’Est.
Merci à tous ceux qui m’ont offert un sourire quand j’en avais besoin, et toutes ses choses qui font qu’on est heureux d’avoir croisé leur chemin.
Mais aussi, merci à toi,! J’étais un inconnu, sorti de nulle part, j’étais cet étranger arrivé comme par magie au seuil de ta porte et tu m’as accueilli comme ton ami de toujours, tu m’as apporté ton soutient moral, toute ton affection sans rien de demander, sans même me connaître.
Merci pour avoir partagé cette soirée d’amitié, pour avoir gravé sur les pages blanches ces quelques lignes si touchantes.
Merci pour m’avoir offert ce que l’on a de plus cher, … Ton Temps !
Merci d’être toi.
Je peux maintenant tirer ma révérence au voyageur d’un jour, et revenir vers toi, adrénaline, pour t’offrir ce réveil, cet éveil sur cette terre de l’est.
Saturnin
Voyageur d’un jour et heureux pour toujours