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29 Avril – 4 Mai : notre expérience du Grand Canyon

Arrivée en milieu d’après midi au Grand Canyon, nous a permis de nous installer et de prendre connaissance des possibilités de randonnées: en effet, pour pouvoir randonner sur plusieurs jours, il faut se produrer un permis qui peut se commander jusqu’à 6 mois en avance. Ne sachant quand nous allions arriver, il était difficile de faire une réservation. Heureusement, il y a des annulations et donc des permis à retirer à la dernière minute. La grosse saison touristique n’ayant pas démarré, nous nous retrouvions avec un numéro d’attente assez petit (4), et deux jours plus tard nous avions notre permis pour 2 nuits dans le canyon…
Nous profitions également de cette fin d’après midi pour aller voir le canyon lui-même. Evidemment, les vues sont incroyables sur ce “trou” de 1600m de profondeurs avec environ 20km de largeur. En fait, il ne s’agit pas d’un simple canyon mais d’une succession de formation rocheuse aux formes diverses témoignant de l’histoire géologique de la région: entre le haut du canyon et le bas, il y a pas mois de 2 milliards d’année de géologie de représentée, soit près de la moitié de l’age de la Terre… Bref, une vraie aubaine pour les géologistes… que nous ne sommes pas. Comme beaucoup, nous venons ici pour la beauté des paysages creusés par la rivière Colorado qui prend sa source dans les montagnes Rocheuses. Du haut de notre point de vue, à 2000m d’altitude, impossible de voir la rivière, nous ne pouvons que l’imaginer dans le fond du canyon. Les couleurs sont aussi un élément important de cet extraordinaire paysage : puisque les roches proviennent de différentes époques, elles ne sont pas du même type et les couleurs changent suivant les couches de sédiments, l’activité volcanique ou le climat de l’époque où elles se sont formées : rouge, blanc, jaune, grenat, noir… De ce fait et avec le jeu du soleil, le canyon prend des teintes différentes qui ne font qu’ajouter à la magie de l’endroit.
Ce qui reste assez incroyable dans un tel endroit c’est combien il est préservé : quasiment aucun building (un minimum contenant des loges et quelques magasins, la plupart datant d’une époque où le parc n’était pas sous la protection fédérale : ce n’était pas un parc national), peu de routes et un maximum fait pour conserver l’endroit comme il serait l’homme n’était pas là pour le visiter. Quand on sait qu’environ 5 millions de personnes visitent le parc chaque année, c’est vraiment pas mal d’avoir pu garder le plus proche Mc Donald’s à 30 km. Si les USA n’ont sans doute pas l’histoire, les monuments, les cathédrales ou les châteaux que l’on peut avoir en Europe, ils ont des trésors naturels et ils ont su les préserver très tôt pour éviter que cela se transforme en ville touristique ! Je pense que dans les prochaines semaines, nous allons découvrir d’autres parcs tout aussi célèbre avec le même sentiment d’être dans une oasis au milieu de la société de consommation que peut être les Etats Unis dans chaque ville.
Notre plus grande surprise fût la météo ces premiers jours. Bien entendu, un grand soleil : il ne faut pas oublier que nous restons dans une région très aride (le parc du Grand Canyon est entouré de déserts) mais également le froid : température négative la nuit et pas plus de 10 degrés la journée (nous avons même eu quelques flocons de neige en pleine journée), ce qui rend nos premiers jours de camping extrêmement froids : froid la nuit avec impossibilité de se réchauffer le jour sauf en allant de temps en temps dans les bâtiments du parc. Nous profitons notamment des programmes des rangers, qui chaque soir traitent un sujet pendant 1 heure dans un amphithéatre, pour s’instruire mais surtout pour nous réchauffer. Deux soirs de suite nous irons donc à ces programmes trouver un peu de chaleur. La nuit, par -4 degrés, avec un sac de couchage prévu pour +5 degrés ce n’est pas facile alors on s’habille (chaussette, 1 T-shirt + 1 T-shirt manche longue + 1 sous pull + 1 polaire, écharpe, bonnet) mais cela rend la nuit incomfortable et parfois n’est pas suffisant. Bref, le froid a vraiment été un problème les premiers jours avant que nous descendions dans le canyon. En effet, même si c’est plat en haut du canyon (nous sommes sur un plateau), nous sommes à 2000m d’altitude (d’où le froid) mais en bas (à 400m d’altitude), il fait évidemment plus chaud. Tellement chaud, qu’en plein été, c’est une vraie fournaise avec des températures supérieures à 40 degrés. Nous n’avons pas eu ces extrêmes mais camper dans le bas du canyon fût un vrai bonheur après la congélation subit en haut.
Nos 5 jours dans le parc ont passé très vite : randonnée de 15km le long du canyon (le Rim) le premier jour avec de nombreuses vues différentes et loin des foules (la plupart restant près du ‘village’ qui ne représente qu’un kilomètre sur les 50 km qui sont atteignables soit à pied ou soit en voiture) et couché de soleil sur les bords du canyon, randonnée de 10km le lendemain pour explorer l’autre côté du village et visite du musée d’archéologie, le reste de la journée étant utilisée pour préparer notre trek du lendemain. Et trek donc les 3 jours suivants : descente de 11km via South Kaibhab Trail (1600m de descente), nuit dans le bas du canyon proche de la rivière, petite remontée le lendemain de 7 km (400 m de dénivelée) pour une nuit à Indian Garden : une oasis au milieu du canyon avec une ballade dans la journée jusqu’à un point de vue magnifique sur le Colorado et le canyon, avant de passer la matinée du troisième jour à la remontée via Bright Angel trail (7 km et 1000m de dénivelée). Ce qu’il y a de surprenant dans ce trek, c’est que toute la première partie est en descente alors qu’habituellement c’est l’inverse. Cela pose de gros problèmes chaque année : des randonneurs non préparés se retrouvent en bas dans la fournaise (car en haut c’est plus frais) et n’arrivent pas à remonter. Apparemment, il y a des décès chaque année et de nombreux sauvetages : randonnée dans le Grand Canyon peut donc être vraiment dangereux mais heureusement pour nous, nous avons éviter les extrêmes de l’été et le trek fût vraiment plaisant d’autant que les campings sont toujours aussi magnifiquement organisés et dans des endroits somptueux.
Avant de quitter le parc, nous profitons de notre remontée rapide du canyon pour explorer quelques points de vues supplémentaires en voiture et notamment une tour d’observation donnant sur un endroit particulier du canyon : celui où la rivière tourne en angle droit : provenant d’un côté du barrage donnant sur le lac Powell, et de l’autre allant vers la partie la plus creusée du canyon, au delà la vue s’étant sur le désert, le canyon du petit Colorado et sur les montagnes lointaines et enneigées de Flagstaff.
Après 5 jours dans le parc, nous pouvons donc dire que nous en avons profité de A à X, nous aurions pu faire un trek un peu plus et surtout nous aurions pu aller de l’autre côté du canyon (le North Rim) qui se trouve à 20km à vol d’oiseau mais à plus de 300 km en voiture (ou à quelques heures de marche depuis le bas du canyon)… Partie remise peut être si nous repassons dans le coin. Dans tous les cas, nous repartons avec beaucoup d’images dans la tête et dans l’appareil photo, et la conviction certaine que l’une des plus grandes richesses des USA sont ses parcs nationaux, si nous avions besoin d’être convaincu.

29 Avril – 4 Mai : notre expérience du Grand CanyonArrivée en milieu d’après midi au Grand Canyon, nous a permis de nous installer et de prendre connaissance des possibilités de randonnées: en effet, pour pouvoir randonner sur plusieurs jours, il faut se produrer un permis qui peut se commander jusqu’à 6 mois en avance. Ne sachant quand nous allions arriver, il était difficile de faire une réservation. Heureusement, il y a des annulations et donc des permis à retirer à la dernière minute. La grosse saison touristique n’ayant pas démarré, nous nous retrouvions avec un numéro d’attente assez petit (4), et deux jours plus tard nous avions notre permis pour 2 nuits dans le canyon… Nous profitions également de cette fin d’après midi pour aller voir le canyon lui-même. Evidemment, les vues sont incroyables sur ce “trou” de 1600m de profondeurs avec environ 20km de largeur. En fait, il ne s’agit pas d’un simple canyon mais d’une succession de formation rocheuse aux formes diverses témoignant de l’histoire géologique de la région: entre le haut du canyon et le bas, il y a pas mois de 2 milliards d’année de géologie de représentée, soit près de la moitié de l’age de la Terre… Bref, une vraie aubaine pour les géologistes… que nous ne sommes pas. Comme beaucoup, nous venons ici pour la beauté des paysages creusés par la rivière Colorado qui prend sa source dans les montagnes Rocheuses. Du haut de notre point de vue, à 2000m d’altitude, impossible de voir la rivière, nous ne pouvons que l’imaginer dans le fond du canyon. Les couleurs sont aussi un élément important de cet extraordinaire paysage : puisque les roches proviennent de différentes époques, elles ne sont pas du même type et les couleurs changent suivant les couches de sédiments, l’activité volcanique ou le climat de l’époque où elles se sont formées : rouge, blanc, jaune, grenat, noir… De ce fait et avec le jeu du soleil, le canyon prend des teintes différentes qui ne font qu’ajouter à la magie de l’endroit. Ce qui reste assez incroyable dans un tel endroit c’est combien il est préservé : quasiment aucun building (un minimum contenant des loges et quelques magasins, la plupart datant d’une époque où le parc n’était pas sous la protection fédérale : ce n’était pas un parc national), peu de routes et un maximum fait pour conserver l’endroit comme il serait l’homme n’était pas là pour le visiter. Quand on sait qu’environ 5 millions de personnes visitent le parc chaque année, c’est vraiment pas mal d’avoir pu garder le plus proche Mc Donald’s à 30 km. Si les USA n’ont sans doute pas l’histoire, les monuments, les cathédrales ou les châteaux que l’on peut avoir en Europe, ils ont des trésors naturels et ils ont su les préserver très tôt pour éviter que cela se transforme en ville touristique ! Je pense que dans les prochaines semaines, nous allons découvrir d’autres parcs tout aussi célèbre avec le même sentiment d’être dans une oasis au milieu de la société de consommation que peut être les Etats Unis dans chaque ville. Notre plus grande surprise fût la météo ces premiers jours. Bien entendu, un grand soleil : il ne faut pas oublier que nous restons dans une région très aride (le parc du Grand Canyon est entouré de déserts) mais également le froid : température négative la nuit et pas plus de 10 degrés la journée (nous avons même eu quelques flocons de neige en pleine journée), ce qui rend nos premiers jours de camping extrêmement froids : froid la nuit avec impossibilité de se réchauffer le jour sauf en allant de temps en temps dans les bâtiments du parc. Nous profitons notamment des programmes des rangers, qui chaque soir traitent un sujet pendant 1 heure dans un amphithéatre, pour s’instruire mais surtout pour nous réchauffer. Deux soirs de suite nous irons donc à ces programmes trouver un peu de chaleur. La nuit, par -4 degrés, avec un sac de couchage prévu pour +5 degrés ce n’est pas facile alors on s’habille (chaussette, 1 T-shirt + 1 T-shirt manche longue + 1 sous pull + 1 polaire, écharpe, bonnet) mais cela rend la nuit incomfortable et parfois n’est pas suffisant. Bref, le froid a vraiment été un problème les premiers jours avant que nous descendions dans le canyon. En effet, même si c’est plat en haut du canyon (nous sommes sur un plateau), nous sommes à 2000m d’altitude (d’où le froid) mais en bas (à 400m d’altitude), il fait évidemment plus chaud. Tellement chaud, qu’en plein été, c’est une vraie fournaise avec des températures supérieures à 40 degrés. Nous n’avons pas eu ces extrêmes mais camper dans le bas du canyon fût un vrai bonheur après la congélation subit en haut. Nos 5 jours dans le parc ont passé très vite : randonnée de 15km le long du canyon (le Rim) le premier jour avec de nombreuses vues différentes et loin des foules (la plupart restant près du ‘village’ qui ne représente qu’un kilomètre sur les 50 km qui sont atteignables soit à pied ou soit en voiture) et couché de soleil sur les bords du canyon, randonnée de 10km le lendemain pour explorer l’autre côté du village et visite du musée d’archéologie, le reste de la journée étant utilisée pour préparer notre trek du lendemain. Et trek donc les 3 jours suivants : descente de 11km via South Kaibhab Trail (1600m de descente), nuit dans le bas du canyon proche de la rivière, petite remontée le lendemain de 7 km (400 m de dénivelée) pour une nuit à Indian Garden : une oasis au milieu du canyon avec une ballade dans la journée jusqu’à un point de vue magnifique sur le Colorado et le canyon, avant de passer la matinée du troisième jour à la remontée via Bright Angel trail (7 km et 1000m de dénivelée). Ce qu’il y a de surprenant dans ce trek, c’est que toute la première partie est en descente alors qu’habituellement c’est l’inverse. Cela pose de gros problèmes chaque année : des randonneurs non préparés se retrouvent en bas dans la fournaise (car en haut c’est plus frais) et n’arrivent pas à remonter. Apparemment, il y a des décès chaque année et de nombreux sauvetages : randonnée dans le Grand Canyon peut donc être vraiment dangereux mais heureusement pour nous, nous avons éviter les extrêmes de l’été et le trek fût vraiment plaisant d’autant que les campings sont toujours aussi magnifiquement organisés et dans des endroits somptueux.Avant de quitter le parc, nous profitons de notre remontée rapide du canyon pour explorer quelques points de vues supplémentaires en voiture et notamment une tour d’observation donnant sur un endroit particulier du canyon : celui où la rivière tourne en angle droit : provenant d’un côté du barrage donnant sur le lac Powell, et de l’autre allant vers la partie la plus creusée du canyon, au delà la vue s’étant sur le désert, le canyon du petit Colorado et sur les montagnes lointaines et enneigées de Flagstaff. Après 5 jours dans le parc, nous pouvons donc dire que nous en avons profité de A à X, nous aurions pu faire un trek un peu plus et surtout nous aurions pu aller de l’autre côté du canyon (le North Rim) qui se trouve à 20km à vol d’oiseau mais à plus de 300 km en voiture (ou à quelques heures de marche depuis le bas du canyon)… Partie remise peut être si nous repassons dans le coin. Dans tous les cas, nous repartons avec beaucoup d’images dans la tête et dans l’appareil photo, et la conviction certaine que l’une des plus grandes richesses des USA sont ses parcs nationaux, si nous avions besoin d’être convaincu.



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