BootsnAll Travel Network



Archive for the '1' Category

« Home

Regard perdu…

Friday, December 14th, 2007

Tu regardes et sans cesse tu imagines, tu imagines l’homme et sa machine, qui détruit toute l’humanité et le temps, qui détruit toute l’humanité et l’enfant.Il détruit les autres comme il se détruit lui-même, il détruit tous les mots ainsi que les poèmes.

Il détruit tout le monde et le détruira toujours car ce qu’il lui manque c’est un simple amour.
Il adore l’argent qu’il en oublie l’amitié et ne se souci guère de sa vérité. Il oublie tout, comme il s’est même oublié, il oublie tout et ne sait même pas pleurer.
Mais c’est d’un parfum de fleur que je te parle, d’une nature et d’un monde banal. D’un monde que l’homme a tout détruit, d’une nature qui a peur et qui s’enfuit. Je te parle de tout ce que tu peux voir, de tout ce que l’homme détruit sans savoir, sans savoir qu’il a fait pleurer un enfant, sans savoir qu’il a même tué le temps.
L’homme et sa machine ne font qu’un. L’homme est un défunt et sa machine une machine sans cœur, où l’enfant y noie ses pleurs.

Comme tu noies les tiens au milieu d’un chagrin, comme tu peux voir le jour se lever le matin, comme tu es l’homme, homme de chaque jour, comme tu es l’homme sans amour. Comme tu trouves l’amitié dans la rue, comme tu n’es qu’un homme, homme déjà vécu. Comme tu pleures sans pleurer, comme tu pleures sans même avoir pleurer….”C.B / A.M.”

Saturnin,

Voyageur d’un jour et heureux pour toujours 

A mon artiste peintre…

Tuesday, October 2nd, 2007

Depuis que je me suis lancé dans cet engrenage Moscovite, ll est vrai que le temps me dépasse; Un quotidien d’une vision futuriste où les images défilent en avance rapide et l’arret sur image, afin d’en jouir pleinement ne fait malheureusement pas parti de la télécommande;
Peut être est ce tout simplement que je ne cherche pas le temps d’arretter les temps qui passe.
Tout comme London, Moscow, une ville dans un pays ou la démesure est ma drogue quotidienne, ou je remercie le spid de me tenir en éveil, ou le déclencheur de mon appareil photo n’est pas assez rapide pour couvrir ce défilé d’images.

C’est vraiment trop cool d’avoir de tes news et cela faisiat trop longtemps que je ne m’étais enivrer de ton écriture en huile.
Cette route chaotiqe sur laquelle tes huiles et pinceaux te trennent sont ce que le pétrol est pour l’Arabie, ce que le big Apple est pour Mahatan.
Vie normale ou non ? Mais qu’est ce qu’une vie normale? C’est tout simplement la tienne, celle que tu as envie de vivre et de partager avec toi, celle qui te plait, celle qui te fait vivre, celle qui te fait être toi.
Si Paris est à la France, Notting Hill est à Toi, surtout ne change rien, reste toi car c’est omme ça qu’on t’aime !
 
Alors ques tes crayons t’ont ammenés à Toula, un de tes amis est venu se perdre sur le Red Square… tes pinceaux te font faire un détour en Urkraine sur Holland Park. Décidément tout te ramène à cette terre plus à l’Est, sol de prédilection, lieux que tu connais si bien sans même y être allé;
Ici on parle souvent te toi… S., G., N., I., nos Russes fidèles, on un draft de toi, sans même te connaitre. Ils font partis des ces rares personnes avec qui je me noies et partage le temps du voyage, les amis des amis entre amis…
Je suis sur qu’un des ces quatres, tout comme Londres t’a accueilli un béa matin, tu auras ce plaisir de fouler cette terre plus à l’est. J’espère avoir ce privilège de partager ce moment là, de dévorer et souiller ensemble le manteau blanc qui orne le sol par temps d’hiver, tout comme tu laisses tes pinceaux cracher leur venin sur les toiles banches;
Tout simplement érer dans les rues non chalentes aux immeubles délabrés, où nos regards silencieux et nos paroles aveugles se croisent et savent se comprendre ; Te dire que ces moments de bavardage me manquent serait un under statement ;
 
Si Moscow ne vient pas a toi, ce sera peut être le Transibérien qui d’exilera au pays de Mitsouko. Je ne l’ai connu  qu’un cours moment, que l’instant d’une soupe sur Kensington, et d’une soirée Parisienne, et j’ai gardé d’elle ce regard profond et calme.
N’y aurait-il pas un fascinant trio aveuglant en tout ça…
Tout comme si son Ying était ta source d’aquarellique et son Yang la passion qui vous réuni. Souvenir d’une toiles révélatrice, “la rencontre avec M.”…  
 
It was so great to kill the time with you, but the time is callig me back, and with some regrests, I have to go, for the pleasure meeting you again.
See you my friend,
 
Saturnin,
Voyageur d’un jour et heureux pour toujours

Paul Beanti

Le voyage….

Saturday, November 25th, 2006

Bien des semaines ont défilé depuis mon arrivé sur cette terre plus à l’Est.
Bien des clichés sont venu me heurter et me surprendre au détour d’une rue, d’un regard volé.
Bien des sourires inattendue sont venu me réchauffer.

En l’espace d’un instant je suis passé d’un monde connu à un monde inconnu, d’un regard touristique à celui d’un labeur ouvrier, d’un étranger à celui d’habitué, d’un ciel bleu turquoise à la tristesse grisâtre d’un hiver mélancolique.

Le voyage est là pour me montrer qu’en ouvrant mon cœur j’ai encore le pouvoir d’aimer même si le chagrin est en moi.

Si il est des vies qui tracent un cercle parfait, le voyage trace l’imprévisible et parfois l’incompréhensible.
Lorsque je m’embarque sur son chemin, je me retrouve sur sa route, sur un havre de l’inconnu que nulle tempête ne pourront détruire.

Mes voyages sont le reflet de la plus grand école de modestie qu’il puisse exister. Et même si le temps tue le voyage, ils m’ont enseignés une grande vérité. Ils m’ont fait comprendre que même si les souvenirs affluent comme une marée, cela ne servait a rien que de vivre a moitié.
J’ai longtemps suivi mon chemin tout seul ou le vent me menait et aujourd’hui je suis notre chemin car tu es mon chemin.
J’ai envie d’être auprès de toi pour ne plus avoir peur, pour que tu n’es plus jamais froid, pour te dire que tout au fond de moi je t’aime, que ton sourire est comme une étreinte des amants cachés.

Saturnin
Voyageur d’un jour et heureux pour toujours.

Aux portes de l’Automne…

Sunday, September 24th, 2006

Nous voici aux portes de l’automne et l’été tant apprécié est bel et bien derrière nous.
Alors que la température fraîche réveille la ville, et que la pénombre nous assomme de plus en plus tôt en fin des après-midi, la végétation arbore son manteau laissant transparaître avec parcimonie ses écailles brunâtre ça et là.
 
La fraîcheur des orages nous offre ce ciel blanc gris, légèrement cassé par la pollution, qui n’attend plus que de tomber et nous recouvrir de son immense manteau blanc.
 
Tes passages souterrains, aux ramifications multiples qui desservent tous les coins et recoins de la ville, se gorgent de cette chaleur humaine aux odeurs animales et musquées.
Au détriment des terrasses délaissées, ils deviennent ces lieux de rencontre et d’échange. Les échoppes se réveillent et reprennent vie, comme si elles sortaient d’une hibernation “éténale”. Allons nous devenir ces ermites à la conquête des espaces souterrains en attendant le retour des journées ensoleillées ??  
 
Ton labyrinthe “métro-scovite” redevient le point de rendez-vous de toutes nos babouchka, idolâtrées et tant respectées – Se sont elles qui donne âme vivante à ces interminables canalisations, nous offrant leurs sourires de tristesse et de charme.
 
Alors que la mort lente de l’extérieur redonne le souffle de la vie à l’intérieur, c’est aux portes de l’automne, que mon crédit de vacances se voit enfin migrer vers un débit de travail tant attendu.
Je vais enfin pouvoir étancher ma soif de labeur et me lancer sur cette nouvelle piste enneigée, sur ces chemins balisés remplis d’obstacles, qui ne sont en fait qu’un monde de partage, un nouveau millésime, une nouvelle cuvée à déguster avec modération.
 
Je voudrais profiter de ces quelques lignes pour dire merci à tous ceux qui ont partagé mes premiers pas sur cette terre plus à l’Est.
Merci à tous ceux qui m’ont offert un sourire quand j’en avais besoin, et toutes ses choses qui font qu’on est heureux d’avoir croisé leur chemin.
 
Mais aussi, merci à toi,! J’étais un inconnu, sorti de nulle part, j’étais cet étranger arrivé comme par magie au seuil de ta porte et tu m’as accueilli comme ton ami de toujours, tu m’as apporté ton soutient moral, toute ton affection sans rien de demander, sans même me connaître.
Merci pour avoir partagé cette soirée d’amitié, pour avoir gravé sur les pages blanches ces quelques lignes si touchantes.
Merci pour m’avoir offert ce que l’on a de plus cher, … Ton Temps !
Merci d’être toi.
 
Je peux maintenant tirer ma révérence au voyageur d’un jour, et revenir vers toi, adrénaline, pour t’offrir ce réveil, cet éveil sur cette terre de l’est.
  
Saturnin
Voyageur d’un jour et heureux pour toujours
 

Promenade d’un jour ….

Wednesday, August 16th, 2006

Bien des choses ont changé sur tes rives de la Maskva depuis que je t’ai quitté…
 
Toi, la plus grande métropole du pays, parmi les capitales les plus chère du globe, tu te délectes désormais de l’image que tu reflètes !
 
Futurisme de tes tours au détour d’un avenue, bâtisse de tes 23 étages de briques brunes, façade verte “Grany Smith” baigné de lumière, suspension métallique de Kievskaya qui se découpe dans au milieu d’un horizon saturée,… tu m’offres un véritable décor de larmes de sang. L’urbanisme est malheureusement bien loin de toi. 
 
La lumière du passé spécule sur la nostalgies de tes années fanées.
Ce conte urbain à la fois féerique et troublant est peuplé de jeunes blondes plus belles les unes que les autres, déguisées en sirène. Mais ne serais ce pas ce reflet, destin tragique de femmes perdues, en quête du Graal ? 
 
Tu te débats avec un passé tumultueux, lesté de sulfureuses douleurs.
Tu règles ton pas sur celui de l’horloge des nouveaux riches et ton agitation frénétique est bel et bien cette nouvelle jeunesse qui hante les shopping malls, qui poussent tels les “Gribouis” des forêts.
D’une rue à l’autre tu oscilles entre authenticité et ultra modernisme clinquant. Serais tu cette mégalopole qui aspire à se glisser dans une robe de soie et entend se vendre comme la cité renouant avec le cosmopolitain ?
 
Mais au loin dans ce paysage , mon œil est accroché par une partition de dômes dorées. Une applique qui dénote le paysage mais qui me rappelle que la culture ne se réinvente pas et est bien présente.
“Novodevitchi”, promenoir, jardin, circuit aléatoire, déploient un univers du passé des plus remarquables.
Ce monastère, fortifié par ses remparts n’est pas un lieu figé mais un portail sur passé.
Un groupe de passant s’émerveille devant cette iconostase à cinq rangs,  ses sublimes fresques, plus belles les unes que les autres….
Debout, là, comme fondue dans la douceur du paysage et dans se calme reposant qu’inspire ce lieux, un toileur, peint. Sous un regard “Picassien” son pinceaux dédale sur cette toile blanches….
Douceur de ses courbes, flou artistique, impulsions du moment, l’artiste tache la toile.
 
Je suis rassuré, derrière cette apparence de renouveau, tu perdures à m’offrir tes clins d’œil du passé, noircées de visages légendaires qui font de toi cette Grande Dame en robe de soie.
 
Je peux donc t’abandonner pour le plaisir de mieux te dévêtir dans un futur très proche.
 
Saturnin

Voyageur d’un jour et heureux pour toujours

Déjà deux mois….

Tuesday, August 1st, 2006

Déjà deux mois d’exil passés sur cette terre de l’Est, terre de l’inconnu.
 
Tes clichés ne sont que contraste ou s’oppose l’image sauvage et moderne d’une richesse sans limite, ou la pauvreté te donne rendez-vous à chaque coin de rues.
Tu as bien changé depuis que je t’ai abandonné, il y a neuf ans…
 
Tes avenues ne sont qu’une fournière de voitures, les unes plus imposantes que les autres, qui dévalent sans pitié tes rues et ne sont là que pour en jeter, dégueulant d’impersonnalité.
 
Ta nouvelle architecture aux droitures et reflets flamboyants ne sont là que pour essayer d’égaler le rêve américain.   
Poumon de verdure sauvage, tu ne te calmes qu’au détour d’une avenue délabrée, au passé délaissé et fuyant. 
 
Seules les “Babouchka” sont restées fidèles à ton image. Elle sont là pour troquer au bon vouloir du passant quelques tomates, quelques fleurs coupées de l’avant-veille, ou tout simplement offrir leur sourire en échange de quelques “kopeck” à votre bon vouloir.
L’image est bien désolante mais elle s’emboîte malheureusement à merveille dans le paysage du quotidien….
 
Moscou, tu es cette nébuleuse extrémiste de vieux bolcheviques cocasse qui se réveille.
Cauchemar pour certain, irrationnelle pour d’autre, ton apparence trépide et nostalgique au son d’un Balalaïka me fait vibrer.
 
Nostalgique et féerique, tel est le quotidien qui en déteint et qui m’apprivoise au fil des jours….
  
Saturnin,
Voyageur d’un jour et heureux pour toujours

Au revoir Paris…

Monday, May 15th, 2006

Je tire ma révérence à cette merveille capitale qui m’a accueilli à bras ouvert durant trois années –
Mon adieu aura été une chevauchée fantastique.
Toi, Paris, tu m’auras permis de traverser et fouler les plus beaux lieux pour mes derniers instants sur ton sol.

Une poignée de main à la Concorde, quelques asperges sous cette sublime verrière de l’Opéra, quelques fines bulles au détour de Roissy, une après-midi “Meuricien”, un dernier dîner surprise dans la taverne du “druide Gaulois”…..

Je te quitte, toi ma belle et me voici aux portes de l’infidélité.
Tu ne seras plus que ma maîtresse à présent. J’aurais ce plaisir de te reconquérir au détour d’un passage éclair, d’une soirée et je quitterais à nouveau au petit matin pour un nouvel horizon.
Terre de l’inconnu, terre sauvage et rude, tes portes s’ouvrent à moi.
Terre sans pareil, j’arrive à grand pas pour te découvrir, pour te dévêtir de tous tes secrets.
De mes doigts nonchalants je vais au fil des jours qui viennent te déshabiller du regard, t’observer comme une étrange inconnue, je saurais t’apprécier, tu sauras me dompter.

Terre de l’inconnu, me voici.

Saturnin,

Voyageur d’un jour et heureux pour toujours

To start …

Monday, May 1st, 2006

Quelques heures de médiations,
Quelques pages d’écritures et de ratures, 
Quelques moments immortalisés…..
 
Une route en mouvement, l’aventure d’un rythme trépidant.
Richesse, différence, valise de photos, état d’esprit….
 
Que ces quelques lignes d’amour et de partage, soient pour vous le reflet de mes émotions, de mes craintes, de mes angoisses.
Mais également celui de mes espérances, de mes joies et de l’amour que je vous porte.
Vous qui venez vous perdre sur ce long chemin du net, 
Vous qui êtes sur mes traces,
Vous qui êtes mon éclaireur.

Saturnin,

Voyageur d’un jour et heureux pour toujours