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1er Avril : Texas story

La chaleur revient peu à peu, tout comme le soleil. En cette belle matinée, nous partons pour visiter quelques villages aux environs. Pour changer, nous mettons « distance la plus courte » sur notre GPS, de ce fait, il nous entraîne sur les plus petites routes et c’est une excellente idée : prairies, bois, ranchs, pistes bordées de petites fleurs bleus et traversés de quelques ruisseaux… Le pays est valloné et entre sécheresse et printemps (donc vert). La caractéristique principale des ranchs est leur taille et la taille des clôtures les entourant : le fil barbelé a été une grande avancée pour le Texas qui pouvait enfin garder le bétail entre barrières. Dans tous les cas, l’arrière pays est vraiment  une belle découverte et je ne l’attendais pas à ce genre de paysage.

Nous visitons un premier village avec un centre historique (deux rues : il faut dire qu’il y a 100 ans, il n’y avait quasiment pas d’habitants au Texas donc l’histoire est limitée) qui ressemble à un vrai Western, le macadam et les voitures modernes en plus. C’est joli et une belle exposition de photos permet de voir la vie sur place au début du XXème siècle.

Nous poursuivons pour aller voir à Dublin (pas en Irlande) une petite usine artisanale d’embouteillage de Dr Pepper (un soda sucré). Il est amusant de voir les vieilles machines et de boire un coup. Durant ces visites, il est facile de s’apercevoir que l’Américain est plus enthousiaste et expressif que les européens : souvent lors des visites guidées, nous avons les réactions : ‘That’s cool’, ‘Waouh’, et autres… Les français seraient plutôt à critiquer… C’est vrai que ça surprend et paraît parfois un peu « surfait » mais c’est finalement pas si mal de voir que les gens sont intéressés (au moins pour le guide).

Le reste des visites sont plutôt décevante : une petite ville dans laquelle nous n’avons rien trouvé d’intéressant pour même nous y arrêter et un autre arrêt sur le site d’une ancienne briquerie mais il ne reste quasiment rien excepté l’église et une maison de ce qui était autrefois un vrai village.

Nous continuons notre long chemin (encore beaucoup de kilomètre aujourd’hui) vers Fort Worth. Tout d’abord nous faisons un arrêt dans le centre ville qui pour une fois est animé : bar, restaurant et quelques magasins permettent de rendre la promenade agréable. Une grande différence par rapport à Dallas. Nous rejoignons ensuite le Stockyard pour diner (hamburger traditionnel – pas de chez Mc Do – au menu) et aller voir le rodéo. Une soirée vraiment agréable : diner avec une bonne bière et de la bonne musique et une bonne expérience de rodéo : deux heures pendant lesquels les animations se succèdent : 3 épreuves principales (cowboys montant sur un taureau et devant rester 8 secondes, cowboys à cheval devant attraper un veau au lasso, cowgirls à cheval devant parcourir le plus rapidement possible 1 parcours), des animations avec le public, et des blagues (prononcés avec un vrai accent Texan). On s’apperçoit en tout cas que le rodéo n’est pas qu’une animation pour touriste mais il y a de nombreux locaux, d’ailleurs les cowboys sont des professionnels et il y a même un vrai championnat avec diffusion à la télé…

Aujourd’hui, nous aurons compris que tous les clichés du Texas ne sont pas que des légendes : ranchs immenses, bétails, saloons, rodéo…



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