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21 Février : le petit départ

Après un dernier week end à Jacksonville où nous avons passé beaucoup de temps à chercher une assurance, mais aussi pas mal de temps loisir avec la belle famille, les anciens amis de Jenny et un peu de tennis, nous sommes enfin partis ce matin.

Nous avions démarré le chargement de la voiture hier et comme cela avait déjà été testé, il n’y a pas eu de mauvaises surprises mais il ne reste pas beaucoup de place tout de même. Ce matin, nous avons donc juste fini, rempli la glacière et vers 10 heures nous étions sur la route pour nous échapper de Jacksonville aprè un peu plus de 2 semaines sur place.

Direction la côte ouest de la Floride, un parc régional au nord de Tampa, réputé être un bonheur pour le kayak, et çà tombe bien on en a 2 dans la voiture.

En Floride, la route est souvent monotone: il n’y a pas de relief puisqu’il s’agit d’une presqu’île d’origine coralienne, il n’y a pas réellement de ville ou de village à proprement parlé mais plutôt de longues routes bordés de quelques maisons éparses et de végétations : forêt de pins, palmiers ou marécages. Il n’y a pas 4 saisons en Floride mais 2 : la saison sèche (d’Octobre à Mars) et la saison humide (d’Avril à Septembre). Etant donné, que nous sommes en saison sèche (heureusement pour le camping et la non prolifération des moustiques), la plupart des plantes sont sèches et certains arbres n’ont plus de feuilles ce qui rend la route un peu plus triste. Néanmoins, nous pouvons voir quelques attractions locales pour les vrais Red Neck : terrain de boue pour 4*4, brocantes locales (malheureusement fermé le lundi), une multitude de motels semblant avoir plus de 50 ans et que l’on croirait tout droit sorti d’un film, et des baraques /restaurants barbecue (il faudra qu’on essaye au moins une fois ces 2 spécialités). Pour le reste, une succession de miles sur des 2 * 3 voies.

Après quelques arrêts, nous arrivons finalement dans le parc : Hillsborough River State Park. Comme partout aux USA, nous sommes accueillis avec un sourire et dans une ambiance bon enfant. La ‘ranger’ nous explique où se trouve notre place de camping et comment s’y rendre. Le parc est dans une grande forêt de pin et très calme. Comme son nom l’indique, il y a une rivière mais pas de baignade (les alligators sont peu partageurs), et de nombreuses randonnées. Dans le camping, nous devons être les seuls à avoir une tente. Le plus modeste après nous à une caravane pliante, et les autres soient des caravanes de 10 mètres de long, soit des RV (énorme camping car) de la même longueur ou plus. Nous faisons tâche ce soir car nous sommes les seuls à l’extérieur, les autres ‘campeurs’ sont dans leur sofa en train de regarder la télé. Il faut dire que l’âge moyen est assez élevé dans le camping, la Floride attire chaque année des milliers de retraités qui descendent des Etats du nord pour passer l’hiver au chaud. Cette population s’appelle les  “snow birds”,  en référence sans doute aux migrations semblables des oiseaux.

A peine arrivée que nous montons la tente, cassons la pompe pour gongler le matelas (mais réparons avec du “duct tape” – genre de gros chaterton prouvant que nous sommes tout de même bien équipé) et partons faire un tour. Outre les écureuils, nous tombons sur 2 armadillos ce que je n’avais jamais vu jusqu’à présent. Pas d’alligators, ni de serpents mais des moustiques dont on se serait bien passé.

De retour au camp, la nuit commence déjà à tomber. Il est 18h et c’est vrai que c’est encore l’hiver même si nous sommes en short et T-shirt. Nous finissons d’installer, Jenny prépare le diner, nous prenons une bière… C’est la première soirée au camping, il y en aura beaucoup d’autres mais c’est vrai que nous profitons de chaque moment après près de 2 mois de préparation.

J’écris ce poste à la lueur d’une bougie (qui permet aussi de repousser les mosutiques), je n’entends presque que les bruits des insectes et autres animaux de la forêt (il doit malheureusement y avoir une route à quelques km car nous entendons un peu les voitures), la nuit est vraiment noire, il fait encore doux mais l’humidité arrive. Nous sommes vraiment dans la nature, et nous en profitons vraiment et ne regrettons pas trop l’hiver Roumain.

Demain, kayak, un peu de course à pied et puis on verra pour le reste… Dans tous les cas, nous resterons une nuit supplémentaire sur place.



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