BootsnAll Travel Network



17 Mai : vers les sommets

La nuit a été plutôt bonne et pas trop froide… en plus il n’a pas plu mais les nuages ce matin sont menaçant surtout en direction des montagnes que nous devons traverser aujourd’hui.
Nous démarrons la journée avec Ouray que nous avions apperçu hier via les sources d’eau chaude. Ce matin, c’est plutôt version douche froide avec une fine pluie et pas plus de quelques degrés au thermomètre. La ville se surnomme la Suisse du Colorado mais il doit y avoir peu de personnes qui sont allés en Suisse pour vérifier la ressemblance: excepté le fait que la ville est entourée de montagne, elle ressemble plutôt à une petite ville de l’ouest américain avec 1 rue centrale composée de plusieurs buildings d’époque (fin du XIXème siècle), c’est à dire le style western et 2 rues parallèle non goudronnée qui donnent sur des maisons victoriennes ou quelques autres bâtisses d’époque. La ville ne manque donc pas de charme même sous la pluie mais c’est un peu loin du village suisse… Avec la pluie qui s’arrête, nous nous promenons pour rejoindre une cascade au nord de la ville : bizarrement, il est difficile de la voir voire même impossible, elle s’enfonce tellement dans un canyon que nous ne pouvons qu’entendre le bruit fracassant entre les murs du canyon de l’eau qui tombe. Même en montant au dessus du canyon, nous ne pouvons seulement voir l’eau qui disparaît et qui réapparaît plus bas, mais la vue panoramique sur la ville offre une belle consolation avec notamment une cascade (que l’on peut voir) de l’autre côté de la ville. La ville, plus un village en fait de quelques 800 âmes qui ne vit aujourd’hui que du tourisme ou presque, était une ville minière et notamment de l’or (à l’époque de la ruée vers l’or). Aujourd’hui il reste de nombreuses traces de mînes mais toutes ont fermés depuis plusieurs dizaines d’année. D’ailleurs toute la région que nous allons traverser aujourd’hui à le même parcours : création et richesse via le minerais puis période de crise puis renaissance via le tourisme… Il faut dire qu’il y a à faire entre l’hiver et le ski, et l’été et les activités de montagnes (VTT, rando, rafting…).
Nous prenons la route qui rapidement monte en altitude et la neige fait son apparition : aussi bien sur les montagnes et le bord de la route que dans le ciel, et dire qu’en février, nous campions en Floride en short et T-shirt… Ici, c’est mi-mai et c’est encore l’hiver. Il faut dire que la route s’élève jusqu’à plus de 3300m soit plus haut que le sommet sur lequel nous avions skié cet hiver en France. Les paysages, malgré les nuages et la neige, sont somptueux et nous avons vraiment l’impression d’être en hiver. Dommage que nous n’ayons pas les skis de fonds… Finalement, nous redescendonc un peu pour rejoindre Siverton : une ville qui était ville fantôme il y a encore quelques décennies et qui revit grâce au tourisme qu’amène une attraction principale : le train touristique entre Durango et Silverton : 70km environ passant par des canyons et la montagne. Nous n’avons pas pris le train mais avons vu combien de touristes il apportait et comprenons aussi pourquoi ils sont attirés par ce joli train à vapeur construit pour les besoins des mînes il y a 125 ans. Sur place, nous nous habillons de tous nos habits pour sortir alors qu’il neige encore et qu’il fait bien froid. La ville ne fait que 2 rues plus quelques rues transversales. Elle est composée de restaurants, d’hôtels, de quelques magasins de souvenirs, et d’habitations pour ceux qui n’ont pas peur d’un hiver qui doit durer au moins 7 mois. De peur de rester congeler sur place, nous abandonnons notre pique nique dans la voiture pour le comfort d’un restaurant qui s’anime à l’arrivée d’un train, puis repartant dans la neige, nous faisons un arrêt surprenant et qui réchauffe : une distillerie produisant du rhum. Rien de tel qu’une scéance de dégustation pour se réchauffer !
Nous repartons vers de nouveaux sommets, la route montant vers 2 passes au dessus de 3200m, la neige est en quantité incroyable et il continue toujours de tomber quelques flocons. Ce qu’il y a de surprenant est que la route elle-même n’est pas une route de montagne française ou de grandes montagnes, elle monte, il y a quelques lacets mais très peu et souvent de longues lignes droites dans des vallées creusées par des glaciers à plus de 3000m d’altitude, s’il n’y avait pas la neige, on pourrait difficilement croire que nous sommes si haut !
Finalement, nous redescendons vers Durango pour une étape “réchauffage”. Avec le soleil revenu et la faible altitude (autour de 1700m : cela fait une éternité que nous n’avons pas été aussi bas !), il fait bien meilleur : pas de neige et on peut même se ballader en T-shirt au soleil. La ville possède une chose assez précieuse : un vrai centre ville avec de vrais magasins (pas que des boutiques de souvenirs et des galleries d’art). Nous nous baladons 2 petites heures en faisant un arrêt à la gare du train touristique et son musée… La ville, une vraie base pour les sports outdoors et notamment le VTT, est vraiment agréable et donne un bon feeling…
Notre destination pour la soirée est Mesa Verde, le point de départ de notre marathon des parcs nationaux du sud ouest américain. Le parc n’est qu’à quelques dizaines de kilomètres de Durango mais nous avons une désagréable surprise à notre arrivée: le camping se situe sur le Mesa (plateau) à 2500m d’altitude environ, soit là où il fait plus froid. En cette fin de journée, la température est supportable pour planter la tente et le diner mais avec le ciel qui se couvre, nous espérons que le temps va se maintenir d’autant que la météo annonce le passage d’un front froid ces 4 prochains jours !

La nuit a été plutôt bonne et pas trop froide… en plus il n’a pas plu mais les nuages ce matin sont menaçant surtout en direction des montagnes que nous devons traverser aujourd’hui. Nous démarrons la journée avec Ouray que nous avions apperçu hier via les sources d’eau chaude. Ce matin, c’est plutôt version douche froide avec une fine pluie et pas plus de quelques degrés au thermomètre. La ville se surnomme la Suisse du Colorado mais il doit y avoir peu de personnes qui sont allés en Suisse pour vérifier la ressemblance: excepté le fait que la ville est entourée de montagne, elle ressemble plutôt à une petite ville de l’ouest américain avec 1 rue centrale composée de plusieurs buildings d’époque (fin du XIXème siècle), c’est à dire le style western et 2 rues parallèle non goudronnée qui donnent sur des maisons victoriennes ou quelques autres bâtisses d’époque. La ville ne manque donc pas de charme même sous la pluie mais c’est un peu loin du village suisse… Avec la pluie qui s’arrête, nous nous promenons pour rejoindre une cascade au nord de la ville : bizarrement, il est difficile de la voir voire même impossible, elle s’enfonce tellement dans un canyon que nous ne pouvons qu’entendre le bruit fracassant entre les murs du canyon de l’eau qui tombe. Même en montant au dessus du canyon, nous ne pouvons seulement voir l’eau qui disparaît et qui réapparaît plus bas, mais la vue panoramique sur la ville offre une belle consolation avec notamment une cascade (que l’on peut voir) de l’autre côté de la ville. La ville, plus un village en fait de quelques 800 âmes qui ne vit aujourd’hui que du tourisme ou presque, était une ville minière et notamment de l’or (à l’époque de la ruée vers l’or). Aujourd’hui il reste de nombreuses traces de mînes mais toutes ont fermés depuis plusieurs dizaines d’année. D’ailleurs toute la région que nous allons traverser aujourd’hui à le même parcours : création et richesse via le minerais puis période de crise puis renaissance via le tourisme… Il faut dire qu’il y a à faire entre l’hiver et le ski, et l’été et les activités de montagnes (VTT, rando, rafting…). Nous prenons la route qui rapidement monte en altitude et la neige fait son apparition : aussi bien sur les montagnes et le bord de la route que dans le ciel, et dire qu’en février, nous campions en Floride en short et T-shirt… Ici, c’est mi-mai et c’est encore l’hiver. Il faut dire que la route s’élève jusqu’à plus de 3300m soit plus haut que le sommet sur lequel nous avions skié cet hiver en France. Les paysages, malgré les nuages et la neige, sont somptueux et nous avons vraiment l’impression d’être en hiver. Dommage que nous n’ayons pas les skis de fonds… Finalement, nous redescendonc un peu pour rejoindre Siverton : une ville qui était ville fantôme il y a encore quelques décennies et qui revit grâce au tourisme qu’amène une attraction principale : le train touristique entre Durango et Silverton : 70km environ passant par des canyons et la montagne. Nous n’avons pas pris le train mais avons vu combien de touristes il apportait et comprenons aussi pourquoi ils sont attirés par ce joli train à vapeur construit pour les besoins des mînes il y a 125 ans. Sur place, nous nous habillons de tous nos habits pour sortir alors qu’il neige encore et qu’il fait bien froid. La ville ne fait que 2 rues plus quelques rues transversales. Elle est composée de restaurants, d’hôtels, de quelques magasins de souvenirs, et d’habitations pour ceux qui n’ont pas peur d’un hiver qui doit durer au moins 7 mois. De peur de rester congeler sur place, nous abandonnons notre pique nique dans la voiture pour le comfort d’un restaurant qui s’anime à l’arrivée d’un train, puis repartant dans la neige, nous faisons un arrêt surprenant et qui réchauffe : une distillerie produisant du rhum. Rien de tel qu’une scéance de dégustation pour se réchauffer ! Nous repartons vers de nouveaux sommets, la route montant vers 2 passes au dessus de 3200m, la neige est en quantité incroyable et il continue toujours de tomber quelques flocons. Ce qu’il y a de surprenant est que la route elle-même n’est pas une route de montagne française ou de grandes montagnes, elle monte, il y a quelques lacets mais très peu et souvent de longues lignes droites dans des vallées creusées par des glaciers à plus de 3000m d’altitude, s’il n’y avait pas la neige, on pourrait difficilement croire que nous sommes si haut ! Finalement, nous redescendons vers Durango pour une étape “réchauffage”. Avec le soleil revenu et la faible altitude (autour de 1700m : cela fait une éternité que nous n’avons pas été aussi bas !), il fait bien meilleur : pas de neige et on peut même se ballader en T-shirt au soleil. La ville possède une chose assez précieuse : un vrai centre ville avec de vrais magasins (pas que des boutiques de souvenirs et des galleries d’art). Nous nous baladons 2 petites heures en faisant un arrêt à la gare du train touristique et son musée… La ville, une vraie base pour les sports outdoors et notamment le VTT, est vraiment agréable et donne un bon feeling… Notre destination pour la soirée est Mesa Verde, le point de départ de notre marathon des parcs nationaux du sud ouest américain. Le parc n’est qu’à quelques dizaines de kilomètres de Durango mais nous avons une désagréable surprise à notre arrivée: le camping se situe sur le Mesa (plateau) à 2500m d’altitude environ, soit là où il fait plus froid. En cette fin de journée, la température est supportable pour planter la tente et le diner mais avec le ciel qui se couvre, nous espérons que le temps va se maintenir d’autant que la météo annonce le passage d’un front froid ces 4 prochains jours !



Tags:

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *