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Hong Kong : l’aventure prend fin…

Thursday, June 8th, 2006

Il est prêt de 20h lorsque nous atterrissons à Shenzen à quelques kilomètres de la péninsule de Hong Kong. Le vol a été beaucoup plus calme que prévu, excepté l’heure passée dans l’avion à Pékin afin d’attendre une piste disponible, tout a été vraiment normal. De haut, nous avons bien vu de nombreux nuages provenant d’une extrémité du typhon mais rien de plus. Au contraire, les nuages ont permis de voir un couché de soleil magnifique à travers les hublots de l’avion.

A peine arrivée, nous récupérons nos bagages et sortons de l’aéroport. Nous n’avons aucune idée de la meilleure façon pour rejoindre Hong Kong. A un comptoir, il nous est proposé un bus pour plus de 20 euros par personne. Nous sommes sûrs qu’il y a un meilleur moyen surtout plus économique (bien que nous en soyons pas sur car nous n’avons plus notre bible : notre Lonely Planet). Dehors, nous tombons sur un bus qui part pour la gare de Shenzen. Un peu de chance ! Nous montons et 40 minutes plus tard nous sommes à la gare. Nous savions qu’un train doit directement relier Shenzen à Hong Kong. Quelques minutes nous suffisent pour trouver le bon endroit, il en faut 30 de plus pour passer les nombreuses formalités : même pays mais c’est encore loin d’être facile pour un Chinois d’y entrer (la rétrocession effectuée à la fin des années 90 prévoit un quasi-statut quo du système pendant 50 ans). Pour nous, c’est plutôt facile, juste un peu de temps.
Finalement après plusieurs formulaires, deux passages en douane, un contrôle sécurité et de longs couloirs, nous arrivons du côté de Hong Kong mais ne sommes pas encore arrivés. Finalement le territoire de Hong Kong est plus grand que l’on ne croit : les nouveaux territoires s’étendent dans les terres chinoises et 30 minutes de train-métro nous sont nécessaires pour en atteindre l’extrémité. Un changement, 5 minutes de plus et nous sommes à notre arrêt final.
Sans plan, nous atteignons tant bien que mal notre destination. Première constatation : sur l’île Hong Kong, ça monte et ça descend, et même si les distances sont courtes la dénivelée peut être importante. Deuxième constatation : il fait chaud et c’est humide. Conclusion : nous arrivons en nage et pourtant il est 23h.
Rachel, une amie rencontrée à Prague, nous accueille dans son charmant petit appartement au 18ème étage. Nous papotons un peu, là aussi ça faisait plus d’un an et demi depuis notre dernière rencontre… dans un petit village de République Tchèque pour Thanksgiving. Et puis rapidement, nous nous écroulons sur le lit préparé dans le salon pour nous.
Le lendemain commence l’exploration de l’île de Hong Kong. Nous descendons entre les grattes ciels vers la baie. Impossible de voir la mer ou plutôt la baie de Hong Kong, elle est cachée par les nombreux immeubles tous plus haut les uns que les autres. Nous visitons plutôt quelques ruelles traditionnelles de Hong Kong, là où les choses n’ont pas trop changé depuis des années. Le développement économique de Hong Kong a en effet modifié grandement le paysage depuis les années 50, et aujourd’hui les grattes ciels se disputent la place avec les bâtiments un peu plus anciens. Il faut dire qu’il faut les loger les 7 millions d’habitants. Notre marche nous entraîne vers le Western Market, un bâtiment d’un autre âge en briques rouges et granit, puis vers les petites rues où s’échangent les produits traditionnels chinois : ginseng, herbes médicimales et autres curiosités : lézards séchés, « bird nests », nombreux poissons séchés. Les senteurs accompagnent ces boutiques originales. Nous traversons ensuite le quartier des antiquaires où l’on semble retrouver le résultat de pillages de nombreux temples (ou bien est-ce de très bonnes copies ?), visitons un charmant petit temple entouré d’immeuble en béton et arrivons dans le centre du quartier d’affaire. Restaurants, bars, boutiques bordent les rues. C’est agréable de s’y promener mais pas forcément bon marché. Les prix ressemblent plus à ce dont nous avons l’habitude dans nos pays que des prix chinois… Nous arrivons tout de même à trouver un petit restaurant à sushis puis à trouver des bonnes affaires textiles (histoire de refaire notre stock de vêtements, nous avons jeté au moins la moitié de ce que nous avions amenée de France). En fin d’après midi, nous trouvons finalement un passage pour voir la baie : un ferry qui nous transporte sur le continent et le quartier de Kownloon. Pour quelques cents hongkongais, la traversée nous permet d’admirer la baie entourée de gratte-ciels. Malgré tout, il est possible de voir un peu de verdure (le sommet de l’île de Hong Kong se situe à 557m et est entouré d’une forêt tropicale dense). Ainsi entre mer, forêt, montagne et buildings, le paysage est réellement impressionnant. Nous continuons à profiter de ce panorama en nous baladant sur la promenade le long de la baie qui a été aménagé en une version hongkongaise de Hollywood boulevard (excepté Bruce Lee et Jet Li, la plupart des acteurs et réalisateurs de ce petit pays fameux pour ces films d’action nous sont inconnus).
Nous terminons la journée sur Nathan Street, une rue de rêve pour les accros du shopping. Pas réellement de bonnes affaires (il est fini le temps où on trouvait des articles 50% moins cher que chez nous) mais au moins il y a du choix. On constate que le shopping, à l’instar de Singapour, est l’une des activités favorites du pays. Apparemment, Hong Kong a la plus grande densité de magasins au monde. Nous n’achetons rien mais trouvons un restaurant chinois chic et bon. Retour sur l’île de Hong Kong par ferry où nous pouvons profiter cette fois des illuminations de la baie.
Le lendemain nous poursuivons sous la chaleur la visite de l’île et après une première promenade dans la ville, nous prenons un break dans un petit parc (l’espace étant réduit à Hong Kong, il n’y a pas que les appartements qui sont de tailles réduites) puis prenons de la hauteur via un funiculaire qui nous emmène en haut de l’île. Vue somptueuse sur l’île et la baie depuis le sommet. Balade en forêt. L’après midi passe assez vite. Nous réalisons alors la taille de l’île. Contrairement à ce que l’on pense, l’île n’est pas petite, elle est juste inhospitalière avec une forme conique : les terrains plats n’existent pas d’où le terrain gagné sur la mer. La baie s’est en effet considérablement rétrécie à force de remblais…
Nous redescendons et rejoignons Rachel pour retourner à Kowloon et profiter d’un spectacle son et lumière unique où les acteurs sont les gratte-ciels de l’île de Hong Kong. La soirée se termine dans un bruyant restaurant thaï-malais.
Notre samedi démarre de manière très originale. Nous suivons Rachel qui doit aller au palais de justice pour la cérémonie officielle de son acceptation au barreau de Hong Kong (Rachel est avocate). Amusant que ce soit à Hong Kong où pour la première fois de ma vie, j’entre dans une salle de tribunal. La cérémonie très british et très traditionnel est intéressante à suivre. Les avocats senior introduisant leur poulain en essayant d’être le plus convaincant possible devant un juge qui doit accepter leur nomination mais pas de surprise, à la fin tout le monde est accepté (le concours ayant écarté les mauvais élèves)… Nous poursuivons la journée en rejoignant l’autre côté de l’île (en bus car tout de même plusieurs kilomètres) et participons avec Rachel et ses collègues à un entraînement de « Dragon Boat ». Genre de grosse pirogue pouvant accueillir près de 20 rameurs, une importante course est prévue le mercredi en huit. L’entraînement est intense mais sympathique. Nous regagnons ensuite l’énorme yacht que son cabinet d’avocats possède pour un barbecue. Je n’ai jamais eu autant d’avocats autour de moi. Nous passons une bonne après midi malgré un temps tournant de plus en plus à l’orage. Je m’essaye sans succès au white board (ski nautique mais sur un genre de planche de surf), un gros pinçon conclue cet essai.
La vie à Hong Kong semble facile : travail en semaine, et le week end de nombreuses activités possibles (principalement nautique). Les restaurants sont nombreux et diversifiés, le shopping infini. Bref un vrai paradis pour expat. Seuls le fait d’être bloqué sur un territoire de 1000km², le climat parfois un peu difficile (chaleur et humidité) et l’impression parfois d’être dans un monde un peu surfait, peu naturel et très réglementé pourraient le nuancer.
Nous concluons la journée par un peu de shopping très orienté souvenir. Oui, nous avons atteint la dernière étape et n’avons plus à transporter nos sacs sur des centaines de kilomètres, cela nous pousse plus facilement à acheter.
Malgré un temps très capricieux ce dimanche matin, nous décidons de partir de Hong Kong, direction Macao. Ancienne colonie portugaise, cette ville (le territoire est beaucoup plus petit que celui de Hong Kong) a été rétrocédée à la Chine en 1999 mais reste comme Hong Kong un territoire à statut particulier. Ainsi nous devons procéder à un passage à la frontière à la sortie de Hong Kong puis à l’entrée de Macao. Le trajet de 60km entre les 2 ports s’effectue en un peu plus d’une heure par bateau. A l’arrivée, c’est le déluge. Il pleut des cordes et nous commençons à regretter notre choix. Il est cependant trop tard pour reculer et tant bien que mal nous sortons pour trouver le bus qui nous mènera en centre-ville.
La ville fût le premier comptoir européen en Chine (1567) et aura le monopole des échanges avec l’Occident pendant plus d’un siècle. La montée en puissance de Hong Kong après la guerre de l’Opium va plonger la ville dans un déclin dont elle sort difficilement aujourd’hui. En effet seule l’industrie du jeu (les casinos sont omniprésents dans la ville), interdit à Hong Kong, ont permis à Macao de rester la tête hors de l’eau. Ce secteur représenterait 50% de l’économie.
La ville en elle-même et malgré une visite sous une pluie battante est jolie. L’architecture portugaise, les nombreuses églises baroques, les couleurs pastels, le tout influencé par la culture chinoise offrent un mélange unique des influences chinoise et latine. Nous prenons donc plaisir à arpenter les rues étroites et visiter (à chaque fois que cela était possible pour échapper à la pluie) les églises et autres bâtiments coloniaux.
Nous finissons notre visite de la ville par un joli temple en même temps que la pluie cesse. Malheureusement nous ne pouvons pas profiter de cette accalmie car notre bateau retour nous attend. Une nouvelle pluie d’orage tropicale nous attend à Hong Kong. Jenny en attrape un rhume, moi je me fais saucer et dans le même temps noie mon lecteur MP3… C’est quasiment notre plus important dégât de tout le voyage, nous sommes donc plutôt chanceux même si nous aurions pu nous passer de cet événement à 2 jours de la fin de notre périple.
Lundi 22 mai, c’est notre dernier jour. Nous ne sommes pas réellement motivés pour les visites… Nous préparons nos sacs mais notre avion n’est qu’à 23 heures. Nous passons la journée dans les marchés de Kowloon : marché aux oiseaux, marché aux poissons rouges, marché à touristes… Beaucoup de boutiques, pas grand-chose d’intéressant mais nous trouvons tout de même de quoi dépenser nos derniers dollars.
De retour à l’appartement de Rachel, nous finissons notre dernière préparation de sacs à dos (cela ne nous manquera pas). Vers 20h30, nous disons au revoir à notre hôte et quittons l’appartement pour notre dernier voyage : celui qui nous ramènera en France.
Le voyage est long mais se passe sans problème. Un peu moins de 24h plus tard, nous sommes de retour sur le sol français que nous avions quitté 8 mois plus tôt. Le grand voyage est terminé, la grande aventure de notre ré-installation en France et de notre mariage commence.

Beijing : retrouvaille et lot of fun

Monday, June 5th, 2006

Notre arrivée à Beijing était du plus mauvais goût : atterrissage dans une purée de pois qui ne présager rien de bon. Encore une fois, nous avions tort.

Bruno, un de mes meilleurs amis travaillant à Beijing depuis plus d’un an, était là (comme 7 ans auparavant lors de mon premier voyage en Chine) pour nous accueillir et nous faciliter les négociations avec le chauffeur de taxi (ce qui était une bonne chose car apparemment l’immeuble où il vivait était à l’endroit le pire pour un chauffeur de taxi de l’aéroport – le système de fonctionnement des taxis semblant être relativement compliqué).

30 minutes plus tard à travers les avenues de Beijing, nous étions dans son grand F1 et retrouvions Seung Hee, sa femme. Un appartement clair et confortable qui nous changeait de nos hôtels…

Première soirée et première sortie. Rien de tel que quelques bonnes bières pour actualiser nos relations. Puis lorsque tout est dit ou trop de bières sont bues, un jeu de fléchettes permet de finir la soirée. Bien longtemps que nous n’avions pas eu une vie nocturne aussi longue.

Le lendemain commençait doucement. Vers midi, nous étions prêts à partir… enfin pas tout à fait. Bruno et Seung Hee n’avaient que 3 vélos pour explorer la ville. Pas de problème, 13 euros plus tard, nous avions un vélo neuf de plus. Je comprendrai plus tard pourquoi ce vélo ayant une belle allure ne coûtait que 13 euros (mes jambes ont en fait compris très vite : même sur du plat, on a l’impression de monter).

Le temps d’être prêt, c’était l’heure du déjeuner. Décidemment cette journée n’allait pas commencer tôt mais finalement quelle importance, en cette fin de voyage, notre cœur n’était plus à la découverte à tout prix mais plutôt à profiter au maximum…

Les œufs de cent ans et notre porridge de riz avalés nous nous dirigions vers le centre historique de Beijing pour découvrir un temple lamas (bouddhisme venant du Tibet). Ancien palais impérial, le temple fût d’abord partiellement occupé par les moines tibétains puis totalement. Echappant à la soi-disant Révolution culturelle, il est aujourd’hui le seul du genre à Beijing et comprend un ensemble de salle et pavillon assez impressionnante comme l’est encore plus le bouddha de 26m de haut sculpter dans un seul tronc d’arbre (un santal qui devait être énorme à la vue de ce gigantesque bouddha).

Nous poursuivons ensuite notre route dans les petites rues du vieux Pékin où s’aligne les maisons traditionnelles à cour intérieure carrée, seules vestiges de ce que devait être la ville il y a quelques dizaines d’année. Aujourd’hui gratte ciels et grandes avenues ont remplacé ces maisons basses et ruelles.

Nous nous arrêtons à la tour de la Cloche, une tour abritant… une cloche qui permettait d’indiquer l’heure. Aujourd’hui, la cloche en bronze est toujours impressionnante mais inutilisée. La tour offre néanmoins de belles vues sur une ville en chantier. Les grues sont partout et de nouveaux grattes ciels sortent de terre pour rejoindre les nombreux déjà présent. Jeux olympiques obligent, la ville s’est transformée en grand chantier : immeuble, 13 lignes de métro en construction, rénovation importante. En 2008, la ville n’aura probablement rien à voir à ce qu’elle était lorsqu’elle a été choisie pour accueillir les jeux ! Nous nous rendons compte également de la grandeur de celle-ci : de tous les côtés, elle semble s’étendre à perte de vue, cette perte de vue étant facilitée par la pollution et la poussière toujours présente (il semblerait que Pékin pourrait un jour disparaître sous le désert de Gobi qui avance vers la capitale doucement mais sûrement… D’où tempête de sable fréquente et poussière omniprésente).

La balade se poursuit vers un lac, havre de paix au milieu de cette frénétique capitale. Nous nous arrêtons pour un rafraîchissement, quelques nageurs courageux profitent de la fraîcheur du lac. Nous préférons simplement regarder et repartons autour de cette petite mer intérieure et arrivons bientôt au niveau du lac Beihai et visitons au coucher de soleil un parc sur l’île des Hortensias. L’entrée est toujours payante mais à l’intérieur tout est fermé pour cause de rénovation (pour les jeux, les monuments historiques seront plus neufs qu’à leur origine !). Faute de visite intéressante, nous nous essayons sans grande réussite à un jeu local : il s’agit de se passer un volant (fait en plumes) avec les pieds…

La journée s’achève par un retour le long de la cité interdite puis une visite du quartier commercial de Beijing. Beaucoup de marques et de prix similaires à ce que l’on trouve en Europe, on est loin de l’image pas cher que l’on se fait de la Chine. La mondialisation est en cours et les prix sont aussi mondiaux du moment que l’on ne cherche pas des copies… Nous enchaînons par un barbecue coréen et un bowling (que de sports à Beijing).

Notre deuxième jour à Pékin fût à l’image du premier : fun. Bruno et Seung Hee nous servant de guide, nous profitons d’un buffet japonais à volonté pour un prix modique (pour nous, pas pour les chinois). Délicieux. Nos vélos nous mènent ensuite à Tian’An Men. Nous passons ensuite devant un quartier en pleine reconstruction : pas de pincette avec les Chinois, l’ensemble du quartier est bouclé, tout sera détruit et reconstruit. Puis nous nous arrêtons dans un grand centre commercial où Bruno et moi avions fait un peu de shopping quelques 7 ans plus tôt ! Enfin nous arrivons à Tian Tan, le temple du ciel. Malheureusement, il est déjà 17h et les temples ferment. Il reste le parc et les vues de loin. En remplacement d’une visite sérieuse, nous transformons notre visite en visite tantôt sportive, tantôt romantique ou encore un peu folle. Que du bon temps, finalement pas besoin de temples somptueux pour apprécier une visite, quelques bons amis suffisent.

Le retour se fait le plus vite possible afin de ne pas manquer l’Happy Hour au pub. Nous réussissons à y arriver 15 minutes avant la fin et malgré de nombreuses pannes d’électricité, nous achevons quelques parties de fléchettes, notre sport favori à Beijing. Nous continuons ensuite notre découverte culinaire dans un resto italien. Toujours aussi bon ! Et malgré l’heure tardive, retournons dans un bar pour la revanche filles contre garçons aux fléchettes. Bruno et moi la remportons.

Nous regretterons cette dernière partie le lendemain. Enfin surtout Bruno devant retourner au travail. De notre côté, nous avions prévu une visite à la grande muraille. Mais nous partons trop tard et reportons notre excursion au lendemain. Nous décidons à la place de visiter la cité interdite. Pas de changement en 7 ans, elle est toujours aussi grande et toujours aussi visité… Elle est aussi toujours aussi magnifique et nous prenons notre temps de nous imprégner de la vie hors norme qui devait y régner à l’époque de l’empire chinois… Empereur, concubine, eunuque… la vie devait être fastueuse et loin des réalités de l’époque. Aujourd’hui, les 723 600 m² sont bien préservés et offrent au visiteur plusieurs heures de découverte (voire plusieurs jours pour les passionnés). Plus modestement, nous en profitons 3 ou 4 heures avant que la lassitude nous gagne. Elle restera un grand souvenir de notre séjour à Pékin, contrairement à celle de Hué au VietNam majoritairement détruite, celle-ci est en parfait état et est donc grandiose !

Notre visite se poursuit dans les rues autour de la cité avant de rejoindre une des rues commerçantes de la ville sans grand succès dans notre shopping… Comme d’habitude, la soirée s’achève par un bon dîner et… un bowling.

Le lendemain avec un grand courage, nous partons pour la Grande Muraille. Un trajet de 4 heures pour arriver 100km environ au nord de la capitale : bus, puis minibus et enfin taxi pour découvrir cette folle construction. En route nous rencontrons un baroudeur qui a la malchance de perdre son portefeuille dans le minibus. Nous lui avançons un peu d’argent pour qu’en plus de son argent, il ne perde pas non plus sa journée. Il semble qu’il est assez coutumier du fait et prend son aventure avec un sourire incroyable. La visite, malgré la brume, est sympathique. Il a été prouvé par le premier astronaute chinois qu’il était impossible de voir la muraille depuis l’espace, elle reste néanmoins démesurée et la voir serpenter le long des petits monts est toujours aussi enchanteresse. Nous arpentons la muraille qui a été construit au long des siècles et des dynasties sur plusieurs milliers de kilomètres (et dont il ne reste que quelques portions debout aujourd’hui). La visite est un must d’une visite à Beijing et malgré le long trajet pour y arriver, nous passons une bonne et fatigante journée. Rien de telle qu’une bière fraîche, un cheeseburger et une partie de fléchette pour nous remettre.

Ce mercredi 17 mai, c’est déjà la fin de notre séjour à Beijing… Le temps est passé si vite. Nous n’avons visité qu’une petite partie des sites que la ville offre. Pas de doute, il faudra revenir un jour… Bizarrement, ce 17 mai est le jour de départ pour nous tous : nous partons pour Hong Kong, notre destination finale, Seung Hee part pour Séoul où elle doit passer 6 mois en formation, et Bruno est en partance pour Paris où il doit passer quelques entretiens.

C’est sous le soleil que nous partons en espérant ne pas avoir trop de problèmes sur Shenzen (ville frontière où notre avion nous mène)… Un typhon risque en effet de toucher la côte à l’heure où nous devons atterrir.

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