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La fin de notre séjour en Roumanie

Thursday, January 27th, 2011
Jenny arriva en France le 21 Décembre, le jour de l’hiver et elle eut la surprise de trouver l’aéroport sous la neige si bien que son vol à l’origine à l’heure fût retardé à l’arrivée lorsque les agents de l’aéroport de Beauvais euent besoin de temps pour déneiger la passerelle permettant la descente (aucun commentaire sur le fait qu’ils auraient pu le faire avant…). Le même jour, notre déménagement était dans la rue. Le chauffeur, seul, avait fait la route durant le week end et était arrivé la veille du jour attendu et donc allait dormir dans son camion avant de décharger le lendemain. Quant à moi, je profitais de mon avant dernier jour au travail pour continuer la préparation de mon départ, et célébrer avec les collégues qui ont le plus compté pour moi : déjeuner avec tous mes managers, et soirée chaleureuse et arrosée avec mes 2 bras droits ces dernières années Raul et George jusqu’à 1 heure du mat’.
Le 22 Décembre, le camion fût donc déchargé sans encombre, une belle étape de faite! Alors que je passais mon dernier jour au travail à Bucarest (voir post correspondant), Jenny commençait à organiser notre futur séjour sur Amiens qui allait être notre camp de base pour les 6 prochaines semaines.
Le 23 Décembre, je disais un au revoir final à notre appartement à Bucarest et donc rendait les clefs au propriétaire. Evidemment un peu de nostalie au moment de fermer la porte mais en fait je n’ai pas vraiment eu le temps d’y penser car le programme de ce dernier jour était très chargé: nettoyage final, préparation de mes bagages (et faire tout rentrer dans 2 sacs ne fût pas si facile), échange de mes derniers RON (la monnaie roumaine), livraison des cartons de vaisselles appartenant à la compagnie. A 11H30, je commandais en Roumain mon dernier taxi. Chargé de 2 gros sacs et d’un petit, je parcourai les derniers kilomètres de notre aventure en Roumanie me demandant quand je retournerai là bas: peut être jamais mais dans ces moments là, il est préférable de se dire que ce n’est qu’un au revoir. Arrivé 2h15 minutes avant le départ de mon vol pour assurer le coup (l’aéroport de Baneasa pouvant en effet plus ressembler à une foire qu’à un aéroport, il est toujours préférable de prévoir un peu plus de temps car se frayer un chemin jusqu’au comptoir peut se révéler une vraie aventure surtout avec 3 sacs). Cette fois, pas de problème. Je m’enregistre facilement et passe la sécurité en moins de 20 minutes. C’était presque trop facile… et en effet, c’était trop facile. Bizarrement, à l’heure où mon vol doit partir toujours aucune annonce. C’est l’hiver, certains aéroports européen ont connu le pire récemment mais généralement à Bucarest, la neige et le froid, on sait géré. Oui mais les avions viennent d’ailleurs et pour le nôtre, c’est d’Italie. Il arrivera avec 3 heures de retard ! Ce n’est pas beaucoup mais attendre dans la salle d’embarquement (= hangar) de cet aéroport pendant plus de 5h, c’est très long d’autant que ce n’était pas le seul vol en retard d’où un manque de place dans l’hangar = pas de siège, peu d’informations, une chaleur infernal, un seul petit snack / bar, des gens partouts, et certains qui s’énervent… La dernière scène à laquelle j’ai assisté en Roumanie fût donc une scène mémorable ! Etant donné que le retard ne fut pas annoncé sur le site web, Jenny et ma mère qui devaient venir me chercher dans l’autre “aéroport hangar” (Beauvais) durent attendre plus de 3 heures. Heureusement, il y a des magasins dans le centre de Beauvais… A 19h environ, j’étais de retour sur le sol français et picard. Neige, froid, et humidité étaient également présent pour m’accueillir. Si Jenny et moi étaient habitués aux 2 premiers, l’humidité a été vraiment difficile à subir et d’ailleurs très vite nous allions en faire les frais… Enfin, nous étions tous les 2 en France, et nous pouvions réellement démarrer notre aventure.

Jenny arriva en France le 21 Décembre, le jour de l’hiver et elle eut la surprise de trouver l’aéroport sous la neige si bien que son vol à l’origine à l’heure fût retardé à l’arrivée lorsque les agents de l’aéroport de Beauvais euent besoin de temps pour déneiger la passerelle permettant la descente (aucun commentaire sur le fait qu’ils auraient pu le faire avant…). Le même jour, notre déménagement était dans la rue. Le chauffeur, seul, avait fait la route durant le week end et était arrivé la veille du jour attendu et donc allait dormir dans son camion avant de décharger le lendemain. Quant à moi, je profitais de mon avant dernier jour au travail pour continuer la préparation de mon départ, et célébrer avec les collégues qui ont le plus compté pour moi : déjeuner avec tous mes managers, et soirée chaleureuse et arrosée avec mes 2 bras droits ces dernières années Raul et George jusqu’à 1 heure du mat’. Le 22 Décembre, le camion fût donc déchargé sans encombre, une belle étape de faite! Alors que je passais mon dernier jour au travail à Bucarest (voir post correspondant), Jenny commençait à organiser notre futur séjour sur Amiens qui allait être notre camp de base pour les 6 prochaines semaines. Le 23 Décembre, je disais un au revoir final à notre appartement à Bucarest et donc rendait les clefs au propriétaire. Evidemment un peu de nostalie au moment de fermer la porte mais en fait je n’ai pas vraiment eu le temps d’y penser car le programme de ce dernier jour était très chargé: nettoyage final, préparation de mes bagages (et faire tout rentrer dans 2 sacs ne fût pas si facile), échange de mes derniers RON (la monnaie roumaine), livraison des cartons de vaisselles appartenant à la compagnie. A 11H30, je commandais en Roumain mon dernier taxi. Chargé de 2 gros sacs et d’un petit, je parcourai les derniers kilomètres de notre aventure en Roumanie me demandant quand je retournerai là bas: peut être jamais mais dans ces moments là, il est préférable de se dire que ce n’est qu’un au revoir. Arrivé 2h15 minutes avant le départ de mon vol pour assurer le coup (l’aéroport de Baneasa pouvant en effet plus ressembler à une foire qu’à un aéroport, il est toujours préférable de prévoir un peu plus de temps car se frayer un chemin jusqu’au comptoir peut se révéler une vraie aventure surtout avec 3 sacs). Cette fois, pas de problème. Je m’enregistre facilement et passe la sécurité en moins de 20 minutes. C’était presque trop facile… et en effet, c’était trop facile. Bizarrement, à l’heure où mon vol doit partir toujours aucune annonce. C’est l’hiver, certains aéroports européen ont connu le pire récemment mais généralement à Bucarest, la neige et le froid, on sait géré. Oui mais les avions viennent d’ailleurs et pour le nôtre, c’est d’Italie. Il arrivera avec 3 heures de retard ! Ce n’est pas beaucoup mais attendre dans la salle d’embarquement (= hangar) de cet aéroport pendant plus de 5h, c’est très long d’autant que ce n’était pas le seul vol en retard d’où un manque de place dans l’hangar = pas de siège, peu d’informations, une chaleur infernal, un seul petit snack / bar, des gens partouts, et certains qui s’énervent… La dernière scène à laquelle j’ai assisté en Roumanie fût donc une scène mémorable ! Etant donné que le retard ne fut pas annoncé sur le site web, Jenny et ma mère qui devaient venir me chercher dans l’autre “aéroport hangar” (Beauvais) durent attendre plus de 3 heures. Heureusement, il y a des magasins dans le centre de Beauvais… A 19h environ, j’étais de retour sur le sol français et picard. Neige, froid, et humidité étaient également présent pour m’accueillir. Si Jenny et moi étaient habitués aux 2 premiers, l’humidité a été vraiment difficile à subir et d’ailleurs très vite nous allions en faire les frais… Enfin, nous étions tous les 2 en France, et nous pouvions réellement démarrer notre aventure.

21 Decembre 2010 – La fin d’une longue aventure

Thursday, January 27th, 2011
Ce mardi matin aurait pu être une autre journée habituelle au travail, qui commence avec une longue liste de tâches puis se termine avec une liste plus longue malgrè les 12 heures passées au bureau, mais ce ne fût pas vraiment le cas puisqu’il s’agissait de mon dernier jour à BRD Pensii, entreprise dont j’étais désormais le directeur mais aussi l’un des plus grands contributeurs à sa création. Finalement, même si concrétement je n’avais plus beaucoup de choses à faire et ce n’est pas du tout la journée la plus difficile dans la vie de l’entreprise et dans ma vie professionnelle, c’est sans doute l’une des plus émotionnelles puisqu’il s’agit de la conclusion à 3 ans et demi de travail, de rencontres, d’expériences, de réussites, et de difficultés. Difficile de ne pas avoir en effet un peu d’émotions lorsque l’on quitte des collègues avec qui on a partagé de nombreuses expériences et que j’ai moi même recruté ou formé au début. Ou lorsqu’on quitte ce que l’on contribué à construire durant tant d’heures. Je ne suis pas marié avec mon travail et c’est pour cela que je le quitte volontairement mais finalement j’aurai durant ces années en Roumanie passé plus de temps au bureau que nulle par ailleurs, y compris à la maison.
Cette expérience fût extrémement riche mais également extrêmement éprouvante, alors pourquoi ne pas passer cette dernière journée sur les mêmes bases et avec les mêmes horaires et comme d’habitude durant ces dernières années, je ne finirai pas la journée à l’heure prévue… Démarrée à 8h, la journée se terminera à 20h30. Assez tôt pour une journée classique mais je me demande encore qui le dernier jour, après avoir démissioné, finit à 20h30, franchement je ne vois pas et même au moment où j’écris ce post, cela me paraît complétement idiot. C’est sans doute vrai mais ce n’est pas qu’un lien professionnel que j’ai avec cette compagnie et j’ai une conscience professionelle qui ne me fera pas défaut même en ce jour; et pourtant j’aurai bien souhaité que durant cette période d ema vie, elle me fasse parfois défaut… Cela aurait permi d’équilibrer un peu plus cette vie en Roumanie axée sur la boulot à 80%.
Néanmoins, cette journée n’allait pas être comme les autres. Tout d’abord, elle débutait par une dernière visite à la Tour. La Tour est le building de la BRD, la banque locale qui est l’un des actionnaires de notre compagnie et filiale de la Société Générale en Roumanie. Finalement, c’est là que tout avait commencé 3 ans et demi plus tôt lorsque moi et mon responsable, Damen, avions récupéré un bureau et 2 ordinateurs pour démarrer la création de 2 compagnies et donc se termine avec un court passage pour fermer mon compte bancaire. Une fois ces formalités effectuées, je prenais le métro pour retourner dans nos bureaux sur Splaiul Independetei. Une fois n’est pas coutume, j’arrivai seulement à 10h alors que d’habitude j’arrivai vers 8h chaque matin. Evidemment, Guillaume, mon remplaçant, était déjà opérationnel et avait repris la plupart des dossiers en cours et donc je n’avais pas durant cette journée beaucoup de tâches opérationnelles à effectuer mais finalement une vraie journée de représentation et de protocole. Cela commençait par envoyer quelques emails d’invitations pour un petit cocktail de départ (ce devait être au moins le 3ème pot de départ puisque d’autres avaient été organisés par Damien et l’équipe pour célébrer ce moment), puis une petite loterie pour distribuer à mes équipes les quelques cadeaux que certains fournisseurs m’avaient envoyé. Ensuite il fallut préparer un nouveau mail de départ. La veille, j’avais pu envoyer un mail à mes contact hors Roumanie, il s’agissait désormais d’envoyer à mes contacts Roumains et n’étant pas vraiment organisé à ce niveau là, il a fallu que je retrouve la liste avec l’ensemble des personnes avec qui j’ai pu échanger durant ces années sur place. En parallèle, il me fallait ranger le bureau et vider les placards: pas si simple lorsque cela s’accumule durant des mois…
Encore une fois, le temps passait vraiment vite et je n’avais pas eu le temps de faire beaucoup de tâches de ma liste, la journée allait être longue et je n’avais pas beaucoup de temps pour déjeuner. Je me résignait à aller manger à Snack Attack, le fast food le plus proche de notre bureau. Damien m’accompagnait ce qui permettait de mettre un peu plus de joie dans ce triste menu. En effet malgré le peu de choix possible dans ce restaurant, nous n’avons pas cessé d’y aller ces derniers mois par manque de temps lors de la pause. S’il y a une chose qui ne va pas me manquer, c’est vraiment Snack Attack (après le boulet électronique)… Si habituellement, nous parlions des sujets courants avec Damien, c’est dernier temps, les sujets de conversation avaient un peu changé et même s’il me demandait encore mon avis et m’informait des dernières nouvelles, c’est vrai que ce n’était plus tout à fait comme avant. Je sentais ce changement depuis quelques semaines et cela me faisait toujours drôle de ne plus être impliqué à 100%, je devais vraiment prendre sur moi pour ne pas m’impliquer car cela n’aurait qu’aggravé la difficulté de partir et augmenter mon nombre de soucis. Le panini, à peine chaud, avalé, nous retournions au bureau. Damien pour continuer le travail sur les sujets les plus brûlants, et moi sur mes tâches innabituelles.
Puis vint le moment du pot… En catastrophe, je préparai un petit discours en Roumain : probablement, je n’allais jamais être meilleur que ce jour là en Roumain et il fallait donc également célébrer ce moment. Le discours fut prononcer difficileent mais à entendre quelques rires (il y avait un peu d’humour dans mon discours, ou bien ils s’amusaient avec mon accent), je suppose qu’il a été compris. Un dernier pot donc et le jéroboam de mousseux que l’on m’avait offert pour mon départ et qui ne rentrait pas du tout dans mes bagages. Je fut afréablement surpris de voir que tout le monde a bu un peu de mousseux alors que d’habitude peu boivent de l’alcool… Un genre d’hommage? ou simplement le bonheur de me voir partir? J’opterai pour le premier.
Un moment de bonheur dans la journée: rendre mon boulet électronique = blackberry. Depuis que je suis arrivé, j’ai l’impression que ce petit objet est une source importante de mon overdose de travail car finalement même en congé, il te permet de rester connecter à l’ensemble de tes préoccupations professionnelles. J’ai beau être jeune, j’ai du mal à adhérer à ces gadgets, d’ailleurs lors de mes dernières congès, j’avais utilisé ma puce avec un autre téléphone pour éviter de voir apparaître tous les emails… En même temps, je rendais également mon badge, mes clefs… Voilà désormais que je réalise concrétement que c’est fini. Mais tout va vite et je ne réalise pas bien.
Viens ensuite un moment vraiment difficile: dire au revoir à tout le monde. Je l’avais déjà fait lors de différents discours lors des pots de départ précédent mais pas encore personnellement. Parfois pas facile de retenir l’émotion et j’abrège parfois pour éviter de partir dans le mélodrame. Par contre, je prends le temps de prendre des photos avec l’ensemble des équipes. De beaux souvenirs.
Il est presque 18h, je retourne à mon bureau pour finir le rangement et notamment nettoyer mon PC. Avec quelques dernières discussions avec George, Damien, Raul, Guillaume et d’autres, tout cela me prend plus de temps que prévu et j’éteins FINALEMENT mon PC vers 20H30. Je suis alors sans voiture, sans téléphone, et en fait sans boulot ! Tout cela va très vite… Je quitte mon bureau avec Guillaume qui me raccompagne pour éviter un dernier trajet en métro. Nous en profitons pour diner ensemble au White Horse, l’un des premiers restaurants que nous avions découvert près de chez nous. Il est 23h30, je suis vraiment crevé. Une longue journée et une belle aventure roumaine s’achèvent… Malgrè l’émotion, je m’endort rapidement, il y a encore beaucoup de chose à faire avant de partir!!!

Ce mardi matin aurait pu être une autre journée habituelle au travail, qui commence avec une longue liste de tâches puis se termine avec une liste plus longue malgrè les 12 heures passées au bureau, mais ce ne fût pas vraiment le cas puisqu’il s’agissait de mon dernier jour à BRD Pensii, entreprise dont j’étais désormais le directeur mais aussi l’un des plus grands contributeurs à sa création. Finalement, même si concrétement je n’avais plus beaucoup de choses à faire et ce n’est pas du tout la journée la plus difficile dans la vie de l’entreprise et dans ma vie professionnelle, c’est sans doute l’une des plus émotionnelles puisqu’il s’agit de la conclusion à 3 ans et demi de travail, de rencontres, d’expériences, de réussites, et de difficultés. Difficile de ne pas avoir en effet un peu d’émotions lorsque l’on quitte des collègues avec qui on a partagé de nombreuses expériences et que j’ai moi même recruté ou formé au début. Ou lorsqu’on quitte ce que l’on contribué à construire durant tant d’heures. Je ne suis pas marié avec mon travail et c’est pour cela que je le quitte volontairement mais finalement j’aurai durant ces années en Roumanie passé plus de temps au bureau que nulle par ailleurs, y compris à la maison. Cette expérience fût extrémement riche mais également extrêmement éprouvante, alors pourquoi ne pas passer cette dernière journée sur les mêmes bases et avec les mêmes horaires et comme d’habitude durant ces dernières années, je ne finirai pas la journée à l’heure prévue… Démarrée à 8h, la journée se terminera à 20h30. Assez tôt pour une journée classique mais je me demande encore qui le dernier jour, après avoir démissioné, finit à 20h30, franchement je ne vois pas et même au moment où j’écris ce post, cela me paraît complétement idiot. C’est sans doute vrai mais ce n’est pas qu’un lien professionnel que j’ai avec cette compagnie et j’ai une conscience professionelle qui ne me fera pas défaut même en ce jour; et pourtant j’aurai bien souhaité que durant cette période d ema vie, elle me fasse parfois défaut… Cela aurait permi d’équilibrer un peu plus cette vie en Roumanie axée sur la boulot à 80%. Néanmoins, cette journée n’allait pas être comme les autres. Tout d’abord, elle débutait par une dernière visite à la Tour. La Tour est le building de la BRD, la banque locale qui est l’un des actionnaires de notre compagnie et filiale de la Société Générale en Roumanie. Finalement, c’est là que tout avait commencé 3 ans et demi plus tôt lorsque moi et mon responsable, Damen, avions récupéré un bureau et 2 ordinateurs pour démarrer la création de 2 compagnies et donc se termine avec un court passage pour fermer mon compte bancaire. Une fois ces formalités effectuées, je prenais le métro pour retourner dans nos bureaux sur Splaiul Independetei. Une fois n’est pas coutume, j’arrivai seulement à 10h alors que d’habitude j’arrivai vers 8h chaque matin. Evidemment, Guillaume, mon remplaçant, était déjà opérationnel et avait repris la plupart des dossiers en cours et donc je n’avais pas durant cette journée beaucoup de tâches opérationnelles à effectuer mais finalement une vraie journée de représentation et de protocole. Cela commençait par envoyer quelques emails d’invitations pour un petit cocktail de départ (ce devait être au moins le 3ème pot de départ puisque d’autres avaient été organisés par Damien et l’équipe pour célébrer ce moment), puis une petite loterie pour distribuer à mes équipes les quelques cadeaux que certains fournisseurs m’avaient envoyé. Ensuite il fallut préparer un nouveau mail de départ. La veille, j’avais pu envoyer un mail à mes contact hors Roumanie, il s’agissait désormais d’envoyer à mes contacts Roumains et n’étant pas vraiment organisé à ce niveau là, il a fallu que je retrouve la liste avec l’ensemble des personnes avec qui j’ai pu échanger durant ces années sur place. En parallèle, il me fallait ranger le bureau et vider les placards: pas si simple lorsque cela s’accumule durant des mois… Encore une fois, le temps passait vraiment vite et je n’avais pas eu le temps de faire beaucoup de tâches de ma liste, la journée allait être longue et je n’avais pas beaucoup de temps pour déjeuner. Je me résignait à aller manger à Snack Attack, le fast food le plus proche de notre bureau. Damien m’accompagnait ce qui permettait de mettre un peu plus de joie dans ce triste menu. En effet malgré le peu de choix possible dans ce restaurant, nous n’avons pas cessé d’y aller ces derniers mois par manque de temps lors de la pause. S’il y a une chose qui ne va pas me manquer, c’est vraiment Snack Attack (après le boulet électronique)… Si habituellement, nous parlions des sujets courants avec Damien, c’est dernier temps, les sujets de conversation avaient un peu changé et même s’il me demandait encore mon avis et m’informait des dernières nouvelles, c’est vrai que ce n’était plus tout à fait comme avant. Je sentais ce changement depuis quelques semaines et cela me faisait toujours drôle de ne plus être impliqué à 100%, je devais vraiment prendre sur moi pour ne pas m’impliquer car cela n’aurait qu’aggravé la difficulté de partir et augmenter mon nombre de soucis. Le panini, à peine chaud, avalé, nous retournions au bureau. Damien pour continuer le travail sur les sujets les plus brûlants, et moi sur mes tâches innabituelles.Puis vint le moment du pot… En catastrophe, je préparai un petit discours en Roumain : probablement, je n’allais jamais être meilleur que ce jour là en Roumain et il fallait donc également célébrer ce moment. Le discours fut prononcer difficileent mais à entendre quelques rires (il y avait un peu d’humour dans mon discours, ou bien ils s’amusaient avec mon accent), je suppose qu’il a été compris. Un dernier pot donc et le jéroboam de mousseux que l’on m’avait offert pour mon départ et qui ne rentrait pas du tout dans mes bagages. Je fut afréablement surpris de voir que tout le monde a bu un peu de mousseux alors que d’habitude peu boivent de l’alcool… Un genre d’hommage? ou simplement le bonheur de me voir partir? J’opterai pour le premier.Un moment de bonheur dans la journée: rendre mon boulet électronique = blackberry. Depuis que je suis arrivé, j’ai l’impression que ce petit objet est une source importante de mon overdose de travail car finalement même en congé, il te permet de rester connecter à l’ensemble de tes préoccupations professionnelles. J’ai beau être jeune, j’ai du mal à adhérer à ces gadgets, d’ailleurs lors de mes dernières congès, j’avais utilisé ma puce avec un autre téléphone pour éviter de voir apparaître tous les emails… En même temps, je rendais également mon badge, mes clefs… Voilà désormais que je réalise concrétement que c’est fini. Mais tout va vite et je ne réalise pas bien. Viens ensuite un moment vraiment difficile: dire au revoir à tout le monde. Je l’avais déjà fait lors de différents discours lors des pots de départ précédent mais pas encore personnellement. Parfois pas facile de retenir l’émotion et j’abrège parfois pour éviter de partir dans le mélodrame. Par contre, je prends le temps de prendre des photos avec l’ensemble des équipes. De beaux souvenirs. Il est presque 18h, je retourne à mon bureau pour finir le rangement et notamment nettoyer mon PC. Avec quelques dernières discussions avec George, Damien, Raul, Guillaume et d’autres, tout cela me prend plus de temps que prévu et j’éteins FINALEMENT mon PC vers 20H30. Je suis alors sans voiture, sans téléphone, et en fait sans boulot ! Tout cela va très vite… Je quitte mon bureau avec Guillaume qui me raccompagne pour éviter un dernier trajet en métro. Nous en profitons pour diner ensemble au White Horse, l’un des premiers restaurants que nous avions découvert près de chez nous. Il est 23h30, je suis vraiment crevé. Une longue journée et une belle aventure roumaine s’achèvent… Malgrè l’émotion, je m’endort rapidement, il y a encore beaucoup de chose à faire avant de partir!!!