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Archive for February, 2006

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Un jour frustrant a Bangkok : 22 fevrier 2006

Tuesday, February 28th, 2006

Nous avons l’habitude de decrire les moments fantastiques de notre voyage. Je change quelque peu cette regle pour decrire une journee galere a Bangkok (pour moi tout du moins, Jenny n’a sans doute pas le meme point de vue mais de mon cote, ce fut vraiment une journee a oublie).

5h00 : nous arrivons dans la ville de Bangkok. La nuit fut longue : demarre a 14h30 la veille, notre voyage de Ko Tao vers la capitale commencait par 3h30 de bateau puis une pause de 2 heures avant d’enchainer par une nuit en bus. Nous nous reveillons, nos muscles sont grauguis par la position incomfortable que nous avions pour dormir et par le froid de l’air conditionne. Nous sortons du bus, la chaleur est deja la. Elle est reconfortante. La rue est calme. Comme d’habitude nous n’avons qu’une vague idee ou nous sommes mais il semble que nous soyons qu’a 1,5 km de notre hotel (que nous avions reserve la veille). Nous sommes au sud de celui-ci. Je prends ma boussole, direction le nord.

Nous marchons 30 minutes dans la ville. La temperature est chaude et avec nos sacs a dos, nous transpirons deja. Finalement, nous trouvons relativement facilement l’hotel malgre le peu d’indication et la difficulte a lire les noms des rues (le Thai n’est vraiment pas un language qu’il est possible de lire).

5h30 : nous arrivons a l’hotel. L’accueil est froid, peut etre comprehensible par l’attitude endormi de notre hote. Malgre notre reservation, aucune chambre double n’est libre. Il y a une triple pour le meme prix mais pas de lit double. Pour avoir une double, il faut attendre 10h du matin. Cela m’enerve car nous avions reserve. Nous partons voir une autre auberge, le voisinage en est rempli.

L’accueil au deuxieme hotel est encore pire. Nous avons sans doute reveille la proprietaire et elle s’est leve du pied gauche. Habituellement, les Thailandais sont souriant et vraiment chaleureux, pas le matin de bonne heure. L’hotel est plein, si nous voulons une chambre il faut attendre jusque 11h.

Dans le troisieme hote, les prix sont trop chers pour une qualite moyenne.

Quatrieme hotel : egalement cher pour la qualite mais nous n’avons pas le courage d’aller plus loin… Nous nous enregistrons et nous allons dans notre chambre. Une douche froide nous fait le plus grand bien. Une sieste la suit…

8h30 : nous sommes prets pour notre petit dejeuner. Dans notre guesthouse, le cafe coute pres de 1 euro ! La Thailande est supposee etre un pays bon marche. Nous marchons quelques metres et trouvons une guesthouse offrant un bon rapport quantite / prix.

Vers 9h30. nous sommes prets pour partir explorer la ville. Nous passons par un marche : insolite et odorant. Nous arrivons au quai et prenons le ferry (un service de ferry parcoure le fleuve traversant Bangkok offrant un transport interessant et bon marche pour parcourir la ville). Le temps est chaud et lourd. Meme sans sac et avec des vetementslegers, nous transpirons. La journee va etre difficile et longue.

A l’arrivee, nous souhaitons prendre un longboat pour aller explorer les canaux creuses au fil des annees dans la ville (il fut un temps ou Bangkok etait surnomme la Venise de l’est – aujourd’hui ce n’est plus vraiment le cas). Le prix correspond a un tarif europeen. Tous les operateurs proposent la meme formule : un bateau prive pour une heure. En desespoir de cause je demande : “Pourquoi ne pas regrouper les voyageurs dans un seul bateau (ils sont assez grand) et proposer un tarif moins important ?”. La reponse est simple : “C’est trop complique”. Je ne vois pas vraiment comment cela est complique et nous laissons tomber. Que faire ? Nous n’avons pas vraiment d’idee.

Un office du tourisme est proche. Nous traversons l’universite et entrons dans le bureau. L’air conditionne fait du bien, c’est deja ca. Nous prenons plusieurs brochures, elles sont bien faites mais vraiment exhaustive et il est difficile de choisir ou de faire une synthese. C’est frustrant, il semble qu’il faudrait une annee entiere pour parcourir la ville… Nous sortons apres 30 minutes sans idee vraiment clair sur ce que nous allons faire.

Heureusement, c’est l’heure du dejeuner. Le bilan de la matinee est maigre. Nous avons passe pres de 3 heures dans la ville, et nous avons rien fait !!!

Un jaret de porc et un Pepsi me redonne quelque energie et nous decidons d’aller visiter la Johnson Mansion (maison traditionnel d’un Americain ayant fait fortune dans la soie en Thailande). C’est malheureusement pas tout pres…

Il est 13h, le trafic est chaotique. Nous essayons de trouver un autobus. La carte que nous avons achete le matin meme et donnant le descriptif des lignes de bus est aussi difficile a dechiffrer qu’une phrase en Thai. Nous trouvons finalement et attendons mais il semble que nous ne soyons pas au bon arret. Nous reprenons notre marche. Il est difficile de circuler a pied : beaucoup de vehicules et impossible de traverser. La polution est aussi assez terrible. Je fatigue.

13h45 : enfin nous trouvons un bus. Trnete minutes sont necessaires pour effectuer les 3 ou 4 kilometres. Comme le reste, la maison reste dans un premier temps introuvable et nous parcourons les petites rues se terminant souvent en impasse de Bangkok.

Enfin nous arrivons. La maison vaut vraiment le detour. Nous avons meme un guide pour notre visite mais en anglais, c’est difficile a suivre. Pas que les mots utilises soient difficiles a comprendre mais plus au cause de l’accent Thai. Meme Jenny a parfois des difficultes a suivre.

Fin de la visite et de la pause, retour dans la jungle urbaine. Devant notre peu de reussite et notre fatigue, nous decidons de retourner a notre guesthouse. Le retour est facile mais long via le Skytrain (metro aerien). C’est amusant de constater qu’a Bangkok,on peut habiter au 5eme etage et avoir une vue sur le metro. L’habitant du 3eme a lui une vue sur l’autoroute traversant en hauteur la ville. Bangkok est une ville de 6.5 millions d’habitants mais semble avoir ete prevu pour beaucoup moins. Aujourd’hui les constructions en hauteur (pas seulement habitation) se multiplient. La ville est une vraie jungle, difficile de s’orienter, de respirer, l’ensemble des ressources de la ville semblent etre utilisees a leur maximum. C’est une vraie megalopole.

En cette fin de journee, le ferry nous ramene dans notre quartier, le soleil est rouge alors que le soleil est encore haut : plus de doute la polution est la. La chaleur accentue probablement le probleme. La riviere est une voie de communication comme les autres, tout aussi encombree : bateau de voyageurs et de marchandises se succedent. Parfois les vagues de tous ces bateaux nous donnent l’impression que nous sommes en pleine mer.

La douche est bonne, et la soiree plus tranquille sur Kao San Road, la celebre rue de Bangkok pour les voyageurs. Celle ci est un peu decevante et relativement calme par rapport a ce que nous attendions. Neanmoins nous apprecions cette fin de soiree. La journee a ete assez difficile comme ca.

Bangkok me semble une ville interessante mais qui se merite et n’offre pas son meilleur visage aux voyageurs. Je n’ai pas reellement l’envie, ni l’energie de me confronter reellement a la ville afin de pouvoir l’apprecier a sa juste mesure. Je verrais de quoi seront fait les 3 prochains jours que nous passeront dans la ville mais je ne me fais pas d’illusion. Bangkok restera a l’issue de notre sejour une ville assez mysterieuse et difficile !

Plus de 5 mois sur les routes : quelques reflexions

Tuesday, February 28th, 2006

Il y a un peu moins de 200 jours, nous prenions la metro destination Galieni ou se toruve la station de bus internationale de Paris. Debut de notre aventure.

Plus de 5 mois sont passes desormais, les kilometres se sont enchaines, tout comme les pays, les villes, les visites, les rencontres, les restaurants, les decouvertes, les petits problemes du quotidien, les hotels…

5 mois ! Jusqu’a present mon plus long voyage avait dure 2 mois (un ete aux USA), et depuis que j’ai 3 ans, il s’agit de ma plus longue periode d’inactivite (etude ou travail). Aujourd’hui, on peut dire que je suis agreablement surpris, surpris et heureux. Les raisons principales sont les suivantes :

– Je voyage dans des endroits magnifiques et varies. Lorsque nous sommes fatigues de marcher, il suffit de passer quelques jours a la plage. Lorsque les temples et les musees nous gavent, nous retournons a la nature (foret, montagne, parcs nationaux). Lorsque nous nous sentons un peu isoles, rien de tel qu’une grande ville de quelques millions d’habitants. Bref pas vraiment le temps de s’ennuyer ou de se lasser de tel ou tel environnement. Tout autour de nous change constamment, c’est pour nous une readaptation et un apprentissage permanent. J’adore ca.

– Je ne voyage pas seul. Buen que je suis sur que je trouverai des compagnons sur la route, etre avec ma chere et tendre c’est encore le mieux. De plus, nous avons les memes gouts, souvent les memes envies et de ce fait les decisions sont faciles a prendre. Si nous n’etions pas deja ensemble et sur le point de nous marier, je dirai que nous sommes fait l’un pour l’autre. Comme de son cote, elle ne semble pas encore fatigue de me voir m’enerver pour pas grand chose et de mon cote, pas fatigue de l’entendre parler des conditions climatiques “extremes”. Voyager avec Jenny est tellement facile et un vrai plaisir. C’est vrai que c’etait l’une des inconnus du voyage : etre toujours ensemble pres de 24/24 et 7/7. C’est quelque part different d’une vie de couple “classique”. Nous nous en sortons a merveille, cela me rejouit.

– Tout se passe bien. C’est bete a dire mais nous n’avons pas eu de vraie galere. Je me demande vraiment comment cela se fait et je mesure la chance que nous avons et dans le meme temps touche du bois pour que cela dure. En effet, nous sommes epargnes par les problemes medicaux ou les blessures : Jenny a eu quelques problemes gastriques plus genant que mechant, de mon cote je ne sais pas ce qui arrive a mon systeme gastrique mais il est d’une solidite incroyable ! Niveau blessure : quelques egratignures, un ongle arrache, c’est a peu pres tout. Pas de vol, pas de perte si ce n’est un jeu de cartes et 2 piles rechargeables. Pas grand chose quoi. Cote galere, il y a eu les aleas du voyage : heures de retard, probleme mecanique, recherche infructueuse d’hotel, parfois les aleas climatiques (surtout le froid). Mais j’ai beau essayer de chercher vraiment rien de grave.

– Je prend du bon temps. Peu ou pas de soucis, presque jamais de reveil, pas de tache menagere ennuyeuse, pas besoin de travailler, des loisirs : trekking, baignade, massage, marche, cinema, restaurants… Comme cerise sur le gateau, nous echappons au long hiver francais.

Devant ce tableau idyllique, on pourrait croire qu’il n’y a que des avantages a ce type d’expedition. Presque. Mais comme les nature humaine est telle que le bonheur parfait ne semble pas exister, alors oui, il y a une certaine usure pas uniquement physique (nos chaussures sont fatigues, nous avons deja jete et remplace plusieurs de nos habits…) mais aussi une usure plus morale ou des manques :

– Plusieurs choses me manquent bien sur en premier lieu les relations familiales et les amis. Mais aussi avoir un nid douillet (un chez soi, pas une vague chambre d’hotel avec les toilettes sur le palier et une douche froide), pouvoir jouer au tennis (a chaque fois que je vois un court de tennis, j’ai envi de prendre ma raquette et taper la balle. Heureusement en Asie nous ne voyons pas beaucoup de courts, ca me rend moins nostalgique…), avoir une cuisine pour ne plus avoir a manger au restaurant a chaque repas (ca parait bete mais parfois nous achetons pain et garniture et realisons nos propres sandwichs. Ca n’est pas vraiment moins cher que de sortir au restaurant mais ca fait du bien). Etonnament, depuis que nous avons quitte l’Inde, la cuisine francaise ne me manque plus trop : sans doute du au fait que depuis la nourriture est plus dans mes gouts : viande partout, un peu moins d’huile et plus grand choix.

– Des taches dont on se passerait bien : chercher un hotel dans une ville inconnue, faire et defaire nos sacs a dos, ne pas oublier de filtrer l’eau, elle n’est pas potable, se couvrir de produit anti mousitque, a peine arriver a un endroit, reflechir a la prochaine destination, comment y aller et quand.

Bien entnedu ces desagrements sont peu de choses par rapport aux avantanges alors c’est facile de continuer d’autant que le compte en banque peut encore suivre. D’ailleurs l’envie de prolonger nous a trotte plusieurs fois dans nos tetes mais des problemes techniques nous en ont empeche… Notre retour est prevu le 22 mai pres de 8 mois et demi apres notre depart. A y reflechir, c’est deja pas mal.

Et le travail dans tout ca. Bizarrement, ca m’a pris du temps d’oublier : beaucoup de projets etaient en cours lors de mon depart. J’ai continue a y penser pendant pres de 2 mois avec peut etre un sentiment de culpabilite par rapport a mes collegues et par rapport au fait de ne plus travailler du tout dans une societe ou il est normal de travailler. Aujourd’hui je n’y pense plus et nous rencontrons beaucoup de voyageurs dans la meme situation. Le travail ne me manque pas, certains aspects oui mais je constate que l’on peut vivre sans, du moins si l’on a une activite : aujourd’hui, finalement notre profession est “voyageur” et comme toute occupation fatigue ou lasse a un moment ou a un autre, je pense que l’envie d’arreter arrivera, tout comme l’envi de reprendre une vie normale… Cette situation n’est pas encore arrivee apres 5 mois ! D’ailleurs je ne pense pas encore au jour ou il faudra retourner dans la routine quotidienne d’une vie de salarie. Pour le moment, c’est mieux comme cela.

Alors donc, il nous reste 3 mois de voyage. Peu et beaucoup a la fois. Le temps passe vraiment vite. Le but : profiter au maximum et avoir le minimum de regret a la fin. Si cela continue comme ces 1ers mois, il n’y en aura pas.

A couple extra pictures… (underwater)

Friday, February 24th, 2006

Dragon - Chinese New Year - Singapore

Dragon - Chinese New Year - Singapore

A few photos from the beaches of Thailand

Thursday, February 23rd, 2006
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New pictures !!!

Thursday, February 23rd, 2006
Here are few of our pictures we took in Singapore and Malaysia.   Dragon - Chinese New Year - Singapore View of Singapore [Continue reading this entry]

Ko Phi Phi et Ko Tao : en approche du paradis

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Si le paradis etait une plage, ce serait la plage de Ko Phi Phi Leh... Si le paradis etait une eau claire remplie de poissons multicolore, ce serait les eaux de Ko Tao... Nous sommes desormais en Thailande et le moins ... [Continue reading this entry]

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Sunday, February 19th, 2006
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