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Archive for January, 2006

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Au bout de la route, un coin de paradis

Tuesday, January 17th, 2006

Nous avons quitte Lonavla sans trop de regret. Le trajet vers Pune ne fut pas bien long et finalement assez agreable. Notre bus etait en effet loin d’etre plein : place pour nos jambes et nos sacs. Seules les quelques secousses dues a la route et aux amortisseurs (sans savoir lequel etait le plus endommage), et quelques bouchons a l’arrivee auraient pu nous faire regretter notre choix de moyen dfe transport. Au final, nous arrivions vers 12h30, apres 2 heures de route. A 13h00, nous avions deja achete nos tickets de bus pour Panaji, capitale de l’etat de Goa : depart le soir meme a 18h… ce qui nous laissait pres de 5 heures d’attente.
Pune n’a effectivement que peu d’interet pour le voyageur, c’est surtout un centre universitaire indien. Ayant trouve neanmoins un musee pas trop loin, apres le dejeuner, nous nous dirigions sous la chaleur vers celui-ci… Deux kilometres de marche apres, un garde a l’entree du musee nous informait qu’il etait ferme. Sans plus de motivation et etant un peu inquiet pour nos saca laisses dans un coin de l’agence de voyage d’ou notre bus devait partir, nous revenions vers celle-ci. L’attente fut comblee tant bien que mal par quelques rafraichissements, une heure sur internet, quelques parties de cartes avant qu’on nous precise que cela est interdit a la terrasse du restaurant, et quelques snacks.
A 17h50 (en avance !), nous quittions sans aucun regret le centre de Pune pour nous arreter 10 minutes plus tard dans sa peripherie. Le bus ne se remplissant que trop lentement, nous repartions 1h30 plus tard pour 30 minutes avant de tomber sur un enorme bouchon (dont nous ne saurons jamais la cause – probablement un accident). Dans la chaleur, sans la clim’, et dans la poussiere nous avons attendu allonge sur nos couchettes pres de 3 interminables heures avant de pouvoir reellement avancer vers Panaji.
La nuit, meme sur une couchette, fut eprouvante, les secousses et la longueur du lit (trop courte ou est ce moi qui suis je trop grand, c’est vrai que je domine la plupart des Indiens) m’empechant de dormir.
A l’aube, nous decouvrions un decors de reve : riziere entoure de palmiers – melange d’eau et de verdure baigne dans ce pale soleil matinal. Pour autant les dernieres heures du voyage furent longues surtout pour Jenny qui avait besoin de se soulager depuis les 5 dernieres heures de route (jamais dans un bus indien nous avons vu des toilettes, quand je dis que l’une des vertus a avoir pour voyager en Inde est la patience, c’est vrai a tous les niveaux…).
Trouver un hotel a Panaji ne fut pas si simple, nombre d’entre eux etaient pleins et la chaleur commencait deja a faire son effet. Apres la visite de quelques hotels, nous tombions sur une francaise rencontre il y a 2 mois et demi a Delhi qui nous conseilla un hotel. Bien entretenu et avec un proprietaire portugais enthousiaste, nous posions enfin nos sacs et pouvions apres un passage aux toilettes, un petit dejeuner et une douche commencer notre decouverte de Goa.
Des le debut, Goa nous a semble different et ressemblant plus aux Caraibes qu’a l’Inde. L’influence portugaise est en effet importante : les Portugais n’ont quitte cet etat de Goa qu’en 1961 soit il y a moins de 40 ans ainsi on retrouve leur style dans de nombreux batiments, les eglises tout comme les catholiques sont nombreux, les habitudes alimentaires sont differentes elles aussi : alcool et viandes sont disponibles presque partout… De plus, il semble que Goa, sans doute par son histoire mais aussi par le developpement de son tourisme, soit plus riche que d’autres etats indiens. Ainsi les rues de Panaji sont plus propres, equipe de trottoirs, mais aussi plus encombre par le traffic, la plage est elle aussi propre, on retrouve meme une exposition artistique dans un parc. Goa ressemble aussi aux Caraibes par ses paysages : plages de sable bordees de cocotiers, nature verdoyante et luxuriante dans les terres. Bref il est difficile de se sentir reellement en Inde ici, d’autant que de nombreux touristes occidentaux ont envahi les lieux echappant a l’hiver, ici la temperature approche les 35 degres en journee et la nuit est plus que douce. L’eau de la mer d’Arabie a 25 degres permet un bon raffraichissement.
Nous avons finalement passe 3 jours a Panaji : un explorer la vieille ville aux conotations Portugaises dont notamment l’eglise qui ressemble vraiment aux eglises sud americaines, et a marcher jusque la plage situee a l’embouchure d’un fleuve avant de nous y baigner. Un bon steak (mon premier depuis plus de 3 mois) allait clore cette journee. Le lendemain nous retrouvions Marketa et Eddy que nous avions laisse a Prague au lendemain de leur marriage – il s’agit en effet de notre couple d’amis suisse/tcheque qui viennent de demenager a Goa) pour un dinner au bord du fleuve Mandovi l’occasion egalement de feter mon anniversaire. La journee avait ete assez relax avec le matin une visite de Old Goa – une ancienne cite ou seules les eglises temoignent de son existence et de sa grandeur passee, aujourd’hui il est assez surprenant de decouvrir 5 eglises posees au milieu d’une etendue non contruite… Le reste de la journee fut occupe par un long dejuner en compagnie de Marketa. Pour notre dernier jour nous avons fait preuve de “courage” et avons rejoint Anjani par les transports en commun surcharges encore une fois (on oublie parfois trop vite l’Inde a Goa, certains details viennent nous rappeler que nous n’avons pas quitte le pays). Ce village au bord de la mer est celebre pour ses fetes nocturnes et son marche touristique. Ce dernier a ete assez decevant pour nous puisque nous retrouvions tous les objets artisanaux provenant des etats que nous avions deja visite et comme le marche est oriente a 100% vers les touristes qui visitent l’Inde en sejournant uniquement a Goa, les prix sont eleves et la qualite bizarrement absente. Neanmoins la journee a ete bonne car la plage d’Anjuna est bien plus charmante que celle de Panaji. Entre baignade, repose sur la plage, raffraichissement, le temps passe vite… Le soir nous avons pu nous rendre compte encore une fois que nous n’avions pas quitter l’Inde, en compagnie d’Eddy et de Marketa, le dinner fut tres long et pour cause : l’attente entre la commande et l’arrivee des plats a depasse 1h30. Patience, en Inde tu apprendras !
Le lendemain, apres une visite pleine de charme et d’odeurs du marche aux poissons, nous quittions Panaji pour Palolem a 2h30 de route et 1 changement. Des notre arrivee, nous nous sommes crus comme au paradis : plage de sable fin, mer bleu, ciel sans nuage, cocotiers pour faire de l’ombre, petites en bambous en guise d’hotel. Ici pas de beton, le bamboi, le bois et la ficelle autorisent toutes sortes de construction. Nous trouvons apres quelques metres parcourus avec nos sacs sur la plage une hutte pour dormir. L’interieur est spartiate : un lit, un matelas et un ventilateur, une moustiquaire… mais peu importe notre intention n’est pas de rester dans notre chambre. Une petite terrase ombragee permet de nous reposer lorsque le soleil est a son zenith. A 10 metres de notre hutte, c’est la plage, au loin nous pouvons d’ailleurs entendre la plage. Nous sommes aux anges.
Bien entendu, nous ne sommes pas les seuls touristes ici, ils sont en effet nombreux maus c’est loin d’etre bonde comme la Mediterranee en ete. Le soir nous dinons directement sur la plage a lueur d’une petite bougie. Par deux fois, nous choisirons de manger du poisson, pour cela au prealable nous pouvons choisir sur etallage au bord du gril le poisson a peine peche que nous allons manger. Kingfish, thon, pomfret… Des le choix effectue, le cuisinier decoupe, met en broche, ajoute les epices. Le resultat est delicieux.
Nous occupions donc notre temps entre baignade, repas, repos, petites marches, lectures. Bref ce sont comme des vacances, un vrai cadeau d’anniversaire.
Nous apprecions vraiment le temps passe ici mais nous ne sommes pas des amoureux inconditionnels du farniente a la plage comme beaucoup ici. Nous pensons donc bientot quitter ce coin de paradis pour retourner en Inde, la vraie… meme si desormais nous sommes habitues a ce qu’elle est de nombreuses facettes, on pourrait voyager en Inde pendant 1 an et encore se faire surprendre ! Incredible India, telle est le slogan du ministere du tourisme et indeniablement c’est vrai.
Nous quitterons donc Palolem lundi afin de profiter de nos 10 derniers jours en Inde. Nous nous dirigerons vers Bangalore et enchainerons par un autre trajet vers Pondichery : unancien comptoir francais. Mais avant d’en profiter, le voyage d’ouest en est du subcontinent indien va nous prendre une vingtaine d’heures… Enfin le mieux est de ne pas trop y penser pour le moment et de retourner sur la plage.

Ecrit a Palolem, samedi 14 janvier 2006 – 16h.

Udaipur – Mumbai – Matheran : de 2005 a 2006

Saturday, January 7th, 2006

Nos dernieres heures a Udaipur furent consacrees a la cuisine indienne : 4h de cours intensif. Nous avons decouvert tout les secrets (ou presque) de la cuisine indienne et que finalement la plupart des plats etaient relativement simple a preparer, meme le “pain” est facile et ‘amusant’ a realiser. Nous esperons donc pouvoir reproduire certans mets indiens chez nous, en esperant que vous serez la pour les tester ! Nous avons aussi decouvert que tout plat indien consistait a porter de l’huile a haute temperature, a frire quelques ingredients puis a ajouter les autres ingredients sans retirer l’huile qui reste part integrante du plat, d’ou la richesse de chaque plat. Depuis, j’ai un peu plus de mal a manger indien… Bien entendu, nous avons aussi beaucoup deguste durant ces quelques heures (pakhora pour le petit dejeuner – palak paneer – vegetable curry – eggplant curry – butter masala). Apres une matinee, notre peau tranpirait l’huile. L’estomac de Jenny n’a d’ailleurs pas supporte ce surplus de lipide.
Dans la foulee de notre cours, nous prenions le bus pour Mumbai (cf. post precedent), le trajet ne fut pas de tout repos mais des les premieres heures Mumbai nous a beaucoup rassure et plu. Evidemment il y avait quelques points noirs mais surmontables : hotel cher (pour une chambre sans toilette, ni fenetre et douche froide, nous payions deux fois plus cher qu’une chambre partout ailleurs en Inde), la polution, le bruit, la population (beaucoup beaucoup de monde en general et en plus pour le Nouvel An), et la fin de dhiarree pour Jenny. Malgre cela, nous avons vraiment eu du bon temps a Mumbai, nous avons d’ailleurs prolonger notre sejour sur place. Les raisons sont les suivantes :
1/ re-decouverte de la vie en ville (bars, sorties, cinema, petit supermarche self service…) et de certains produits que nous avions perdu de vue depuis l’Europe (boeuf et porc pour ne citer que les principaux)
2/ shopping (nous avons l’occasion de finir nos achats de souvenirs et en avons profiter pour vider nos sacs a dos de ceux deja achete au cours de notre periple. Au final deux envois de 11 et 9 kg expedie par bateau qui devraient arriver dans 3 mois – nous croisons les doigts)
3/ mer (perdu de vue depuis la Croatie, nous avons revu la mer et pour moi ce fut la premiere fois que je vois l’ocean Indien meme si j’avais ete proche au Pakistan… L’air marrin meme un peu plus pollue qu’ailleurs fait toujours du bien)
4/ les visites :
– Elephanta Island ou l’on y trouve une grotte creusee par l’homme en l’honneur d’un Dieux indhou : Shiva. C’est l’attraction n1 de Mumbai qui nous a plutot decu : une heure de bateau pour y arriver mais offrant uniquement une vue sur la baie de Mumbai : raffinerie, mer ou sacs plastiques et autres objets remplacent les poissons, enormes cargos, brouillard prouvant qu’il n’y a pas que l’eau qui est poluee. L’ile elle-meme serait une bonne halte si elle n’etait pas surexploite : ridicule petit train evitant 5 minutes de marche a quelques indiens, allee menant aux grottes borde de chaque cote par toutes sortes de vendeurs de souvenirs, nombres de touristes incroyables en ce dimanche apres midi. Les grottes elles memes sont interessantes mais totalement hors de prix ce qui laisse toujours un mauvais souvenir. Elephanta est vraiment une destination du dimanche pour une classe moyenne emergente a Mumbai, pas vraiment un hit pour nous
– Colaba : le quartier chic et commercant de Mumbai. Logeant dans le quartier, nous avons parcouru de long et large ses rues parfois paisible, parfois vraiment charge. Colaba a aussi un front de mer ce qui rend les promenades de soiree plaisante. C’est aussi ici que la vie nocture est la plus developpee : son developpement ferait rire tout parisien mais pour l’Inde c’est le top. La Gate of India, construite par les Britaniques face a la mer est maintenant le symbole de la ville et on y retrouve tous les touristes Indiens : quelque soit l’heure les environs de l’arche sont vivants et noirs de monde. Pas facile d’y circuler mais toujours interessant.
– Fort Area : pas de fort, il a disparu quelques dizaines d’annees plus tot, mais le coeur economique de la ville. Un bon endroit pour le shopping. L’architecture ici rappelle Londres (les batiments coloniaux sont nombreux) et lorsqu’un bus 2 etages passe, on se demande vraiment si n’y est pas (regarder les autres voitures nous en dissuade rapidement !). La gare principale est aussi une attraction, elle est tout simplement gigantesque et somptueuse, a l’interieur beaucoup de monde et de trains.
– Chowpatti Beach : la plage de Mumbai… cependant pas de baigneur. L’eau est si poluee que meme les Indiens ne s’y baigne pas pourtant ils sont capables d’aller nager dans le Gange ! Pas de danger que nous nous y baignons, nous nous arretons plutot pour un snack et un raffraichissement (si je ne bois pas beaucoup de biere en Inde, je me rattrape sur les sodas…)
– Les autres visites inclus Mani Bhavan, une ancienne residence de Mahatma Gandhi reconverti en musee retracant sa vie, tres interessant ; Mahalaxmi Dhobi Ghat : un lavoir geant ressemblant aux teintureries de Fes au Maroc excepte qu’ici on essaie d’enlever les taches au vetements pas de les teinter, la taille du complexe est impressionnante ; le Taj Mahal hotel, l’un des plus celebres hotels de’Inde…
Notre emploi du temps a donc ete bien charge a Mumbai, pas le temps de s’ennuyer et de s’appitoyer sur notre sinistre chambre d’hotel. Nous etions cependant heureux de quitter les lieux apres 4 jours et demi et de partir vers un endroit plus calme et plus respirable…
Situe a moins de 100km de Mumbai, Matheran est plutot unique : perche sur une surface plane au sommet d’une colline s’elevant a 800m au dessus de la mer, aucune voiture autorisee a moins de 3 km du village, le village lui-meme (5000 habitants) fait de pierres rouges ressemble a un decor de far west : chevaux et habitants arpentent l’unique rue principale ou sont regroupes les commerces : une banque, une poste, quelques hotels et restaurants. SEul le saloon manque. Pour y arriver, habituellement un “toy train” fait la liaison entre la plaine et le village mais la derniere mousson a emporte une partie des voies alors pour nous c’est taxi puis les 3 derniers kilometres a pied (deux autres moyens existent pour eviter ce desagrement qui a priori incommode nombre d’Indiens valides : les chevaux ou la charette a place unique tire par 2 hommes).
Matheran est pour nous un vrai paradis : la foret recouvre le sommet de la montagne et l’altitude meme moderee implique une temperature parfaire. Le sommet etant plat et relativement etendu, les possibilites de promenade sont nombreuses avec en plus des chemins bien entretenus et de nombreux belveder sur les plaines et collines avoisinantes, pas de voiture donc pas de bruit – un luxe pour l’Inde -, une chambre d’hotel un peu basique (lit vraiment trop dur et pas de douche) mais spatieuse et avec une terrasse au bord de la foret.
Excepte marcher, il n’y a pas grand chose a faire alors nous nous reposons. Apres la ville, cela ressemble a un vrai bol d’air a la campagne. D’ailleurs chaque week end, Matheran fait le plein de citadins en mal d’air pur.
Malgre un rhume et quelques signals d’alarme de dhiarree de mon cote, nous prenons vraiment du bon temps. La foret est aussi peuplee de singes : il est vraiment amusant de les observer se battre et aller d’un toit a un autre ou encore jouer dans les plantes depuis notre terrasse mais quand il menace Jenny pour nous voler nos cacahuetes, ils sont moins sympathiques comme cette facheuse habitude a vouloir entrer dans notre chambre pour voir ce qu’ils pourraient y trouver… Parfois ils sont vraiment trop proche de comportements humains.
Notre sejour a Matheran s’acheve par une longue marche. Nous avions en effet decide de redescendre la montagne par nos propres moyens : 10 km a travers forets, plaines, montagnes pour rejoindre la route qui nous conduira ensuite dans la plaine. Tout paraissait simple dans notre livre “Trek en Inde” mais une fois sur la route, il est vraiment difficile de trouver son chemin. Au final un minimum d’erreur grace a de nombreuses pauses pour demander notre chemin dans un melange de signes (les villageois ne parlent pas vraiment anglais) et 5 heures de marche (sous le soleil et avec nos sacs a dos sur le dos). Malgre les paysages magnifiques, nous etions heureux d’en terminer et de trouver un rickshaw sur la route pour nous emmener a la gare ou apres un coca, nous prenions le train pour Lonavla. Comme d’habitude, le train etait bonde et l’entree remplie de voyageurs assis, j’etais attere de voir qu’aucun d’entre eux ne fesaient un geste pour me faciliter le passage. Avec mon gros sac a dos, ca a vraiment ete une galere que d’entre dans ce train. Le court voyage fut plus facile meme si effectue debout.
Lonavla est une petite station de montagne tres prise pour son climat plus clement que Mumbai pourtant elle n’a aucun charme et nous ne resterions pas la s’il n’y aviat pas la presence de deux autres caves a proximite.
Aujourd’hui nous avons visite ces deux caves boudhistes. Creuse a meme la roche, monasteres et temples. Assez impressionnant. La distance entre les deux grottes nous a egalement permis de tester pour un second jour consecutif nos jambes qui ont encore dus supportes un peu plus de 10km. Demain, nous annulons notre petit trek et pensons aller directement a Pune. Rien a faire sur place ou presque si ce n’est trouver un bus pour Goa ! Et les plages de sables fins seront enfin a portee de main… L’aventure continue.

Welcome to Mumbai…A Rough Start to a Great Stay

Friday, January 6th, 2006

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Un RER pour Mumbai

Friday, January 6th, 2006
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Friday, January 6th, 2006
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