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20 août : voyage en mauvaises terres

Avec l’énergie et le soleil retrouvé, nous partons de bon matin quelques 150km plus loin (les distances sont toujours redoutables) pour un parc national un peu plus à l’est tout en sachant que nous reviendrons au parc Custer où nous avons établi notre base pour quelques jours car nous voulons aller vers le sud par la suite et rejoindre le Colorado.
Après avoir passé les montagnes de Black Mountain, nous arrivons dans la plaine et la route est assez monotone avec des prairies à perte d’horizon : nous sommes dans les Great Plains qui occupent près de la moitié des USA… Nous faisons un bref arrêt à un ancien site de missiles nucléaires, encore une fois une archive de la guerre froide mais si ce site est aujourd’hui hors fonction, il en reste 500 autres aux USA : de quoi les USA ont-ils peurs aujourd’hui? Ce nombre paraît vraiment excessif.
Revenant à des choses plus naturelles, nous arrivons au parc de Badlands, nom venant du français ‘mauvaises terres’ à l’époque où les trapeurs avaient beaucoup de difficultés à passer cet endroit. Il faut dire qu’il s’agit d’un mur de 150km de long séparant 2 plaines de quelques dizaines de mètres d’altitude. Le mur composé de grès ressemble à un désert sec multicolore rongé petit à petit par l’eau de pluie qui pourtant ne tombe pas souvent. Le décors est assez difficile à décrire… Nous prenons la route qui longe ce mur, descend parfois sur le plateau inférieur avant de remonter, de nombreux stops permettent de voir les prairies des environs et de belles vues sur ces paysages assez irréel. Encore une fois le centre de visite est extraordinairement bien documenté avec l’histoire géologique, une exposition de fossiles d’animaux ayant vécu sur les lieux il y a des millions d’années, la faune et la flore actuelle, et l’histoire plus contemporaine du parc avec notamment les immigrés ayant cherché à faire fortune ici : dans les années 1860, les Etats Unis offraient plusieurs hectares de terres à la condition que la personne reste sur son lopin de terre pendant au moins 5 ans puis paye 15$… L’offre semble alléchante sauf lorsque le lopin de terre est dans la région des badlands : certains ont essayé de survivre mais quelques années de sécheresse ont eu raison des plus résistants. Après la crise de 29, le gouvernement a racheté la plupart des terres des environs.
Avant de nous retourner, nous faisons un arrêt dans une ville de chien de prairies dont le paysage est complété par des bisons broutant un peu plus loin : le vrai ouest américain, puis un second à Wall. La ville esrt sans intérêt et la personne ayant acheté le magasin du coin au début du XXème siècle aurait dû fermer assez rapidement mais via un marketing agressif le long de la route (il y a un signe tous les 500m), le magasin est devenu un arrêt de curiosité pour les voyageurs… et aujourd’hui le magasin ressemble plutôt à un centre commercial de l’ouest avec beaucoup de kitch et tous les souvenirs made in china dont on peut rêver… Mais leur glace est bonne !
Après cette journée bien complète, nous rentrons au camping pour une soirée tranquille.


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