BootsnAll Travel Network



18 Avril : El Paso et aventure dans les dunes

Comme d’habitude désormais, nous démarrons tôt mais avons encore beaucoup de préparations avant de partir… ce sont les joies du voyage : ranger le linge, prévoir le pique nique et le repas du soir, ranger la voiture…

Nous partons ensuite pour le centre d’El Paso, la plus grande ville frontière avec le Mexique aux USA. La population de la ville est à 80% hispaniques, nous devrions donc découvrir une ville différente comme c’est toujours le cas lors de ville frontière en général. Nous commençons par une ballade dans le centre ville qui n’a pas de très grands buildings mais possèdent une architecture du début du XXème siècle intéressante. Rapidement, notre balade nous amène vers le Rio Grande, la rivière séparant le Mexique, et nous avons un visage très différent de la ville avec de nombreuses échoppes d’habits, de chaussures et autres babioles ‘madi in china’ (d’ailleurs si la plupart des vendeuses sont mexicaines – il ne faut pas essayer de parler anglais – l’homme derrière le comptoir semble toujours être chinois). L’ambiance esy vraiment mexicaine sauf que tout est plus propre et mieux organisé : c’est la touche américaine. Il y a même un marché : cela fait 2 mois que nous visitons les USA et c’est le premier de taille importante que nous voyons. La ville semble vraiment vivre et est un vrai mixe entre US et Mexique. Cela donne vraiment un caractère particulier à cette ville qui, du coup, est très agréable à visiter (bien plus que nous nous l’imaginions). Nous continuons la visite jusque l’un des postes frontières : côté US vers Mexique, c’est calme, de l’autre côté, il y a des files de voitures et pas mal de queue pour passer la frontière. En tout cas, la frontière est bien gardée et récemment un nouveau mur (ou plutôt une grille) a été construite : on ne voit pas bien l’intérêt quand à d’autres endroits, il est facile de traverser (du côte de Big Bend par exemple). De l’autre côté, nous appercevons Ciudad Juarez, une énorme ville de 1,4 millions d’habitants, ajoutés aux 600.000 d’El Paso, cela fait une belle mégalopole séparée par une frontière. Nous poursuivons la visite entre fast food américain et petit stand de tacos / enchilladas. Toujours ce mélange !

Ensuite, nous connaissons une nouvelle fois le syndrome du lundi : les musées et la plupart des attractions sont fermés et trouvons porte close à un musée sur la diplomatie : il y eu pendant des années un conflit entre le Mexique et les USA concernant la frontière, en effet le Rio Grande est la frontière naturelle mais la rivière change souvent de cours et donc parfois les USA gagnaient un morceau, parfois le Mexique. Dans les années 60, le conflit de plus de 100 ans fût solutionner via la diplomatie. Le musée retrace cette épisode et plus généralement traite du sujet des résolutions pacifiques… mais c’était fermé !

Nous décidons alors d’aller visiter une des missions (ancienne église franciscain datant de la colonisation espagnole) : l’église est jolie mais pas authentique.

Enfin, nous reprenons la route vers le Nord et retournons au Nouveau Mexique. Le paysage désertique ne change pas pour autant et il n’y a que les immenses trains tractés par 3 ou 4 locomotives qui nous permettent d’avoir un peu d’animation. Les check ups de l’immigration sont la 2ème source…

En fin de journée, nous arrivons à White Sand: un désert de dunes de sable blancs. Il doit sa caractérisuqe ‘blanche’ au fait que le sable n’est pas du quartz mais du calcite. La formation de ces dunes est assez intéressante : le calcite provient des montagnes environnantes, lorsqu’il pleut, il se dissout dans l’eau et arrive dans le bassin. Là, il n’y a pas de rivières pour qu’il rejoigne la mer, de ce fait, les lacs formés s’assèchent, le calcite redevient solide et prend la forme de cristaux qui avec l’érosion devient du sable. Le vent fait le reste et crée les dunes. Evidemment, tout cela a pris des centaines de milliers d’années et le résultat est qu’il s’agit du plus grand champs de dunes blanches au monde.

Nous décidons non seulement de visiter mais aussi de camper dans les dunes. Nous partons donc à la découverte en voiture et c’est vraiment exceptionnel : très blanc et malgré tout il y a un peu de végétations entre les dunes. Jenny conduit sur la route entre les dunes, puis nous nous arrêtons, prenons le sac à dos et parcourons 1,5 km dans les dunes pour rejoindre notre site de camping. Nous sommes seuls entourés par les dunes. L’endroit est magique. Nous assistons au coucher du soleil puis au lever de la pleine lune (c’est la première fois que je vois un lever de lune : sur les dunes blanches, cela donne un effet saisissant)…

La nuit pourait être parfaite s’il n’y avait pas un vent fort soufflant sans arrêt. A la réception, la personne nous a dit qu’il devrait faiblir après le coucher du soleil. Ce n’est pas le cas, et l’installation de la tente est difficile même si nous utilisons la dune pour nous protéger un peu. Alors que nous allons pour nous coucher, le vent change de directions et souffle de travers par rapport à la tente. Cela fait un boucant monstre et amène du sable dans la tente !

Le vent s’arrêtera vers 5h du matin, soit 1 heure avant que l’on se lève pour assister au lever du soleil… Personnellement, j’ai dû réussir à dormir 1 heure.



Tags: ,

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *