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13 Mai : plateau du Colorado et étranges dunes…

Hier, il m’est arrivé une courte anecdote : un étudiant trouvant mon accent bizarre m’a demandé d’où je venais (ce qui est aussi la question favorite des américains car il semble que savoir de quel Etat on vient est la meilleure façon de démarrer une discussion), je lui répond ‘France’, il réfléchit et me dit : ce n’est pas proche de l’Angleterre? Je lui précise effectivement que c’est proche et qu’il n’y que la Manche entre les 2… Je ne suis pas vraiment étonné car c’est assez notoire que la culture générale et spécialement la géographie, hors USA, n’est pas le fort des Américains mais lorsqu’il continue et me dit que son colocataire à l’université vient d’Angleterre, je tombe tout de même des nues : comment un étudiant à l’université ayant un collocataire Anglais ne peut pas savoir où est la France??? Bref, c’est comment souvent le paradoxe des Etats Unis : il y a sans doute sur place les meilleurs universités au monde mais aussi des grands trous dans le système. Quoiqu’il en soit, il sait au moins maintenant que la France est proche de l’Angleterre…
Aujourd’hui, nous avons démarré tôt comme prévu car environ 200km nous attendent vers le nord. Je suis toujours surpris par le paysage et le relief : c’est plat, c’est assez désertique mais nous sommes à 2300m d’altitude, d’ailleurs cela fait plus de 2 semaines que nous sommes au dessus de 2000m. Pourtant, on peut voir des champs (grâce à l’irrigation) et puis lorsque ça grimpe un peu plus des forêts de pins mais il faut au moins monter à 2500m. Et dire qu’en Roumanie, il n’y avait plus un arbre à partir de 1500m… Le climat est vraiment différent. Très vite, le plateau offre des vues fantastiques sur les chaînes de montagnes avoisinantes et dont les sommets sont enneigées. Difficile d’imaginer que toutes ces montagnes se situent entre 3500m et 4000m (enfin à peu près car la conversion depuis les “pieds” me posent toujours un problème), d’autant que cela ne semble pas si haut (mais nous sommes déjà haut). Nous nous arrêtons une première fois à la frontière avec un nouvel état : le Colorado, c’est la première fois pour nous deux que nous y mettons le pied et la vue des montagnes nous laisse présager de bonnes choses.
Après un court arrêt à la seule attraction du coin : un chemin de fer touristique fermé (c’est encore la sortie de l’hiver dans le Colorado), nous faisons un arrêt plus long au supermarché: il s’agit en effet de prévoir car nous voyageons dans des zones où il est possible de faire 100km sans trouver une station service ou une épicerie, mais avec l’habitude nous commençons à savoir quand prendre nos précautions.
Enfin, nous arrivons vers notre destination et la première vue est sur une chaîne de montagne enneigée dont le sommet est à plus de 4000m mais assez vite nous découvrons au loin un paysage plus inatendu : des dunes de sable. Le sable provient d’une autre chaîne de montagne située à l’ouest mais le vent aidant, il a été poussé jusqu’au bord de celle que nous voyons trouvant là une barrière naturelle. Le vent essaie bien de pousser ce sable dans les pentes de la montagne mais les torrents provenant de la fonte des neiges repoussent cet envahisseur… De ce fait, il y a un champ de dunes de 30km sur 30km au pied des montagnes dont certaines font plus de 200m d’altitude (les plus hautes d’Amérique du Nord à ce qu’il paraît). Le contraste entre dunes de sable et montagnes enneigées est absolument saisissant et si j’ai déjà vu de nombreuses dunes de sable, jamais dans un décors aussi beau.
Arrivé au parc national de Great Sand Dunes, nous nous installons au camping puis commençons une petite randonnée qui nous emmene dans les dunes. La marche dans le sable est difficile et Jenny se fait rapidement une idée sur la question : elle n’aime pas du tout… Néanmoins, nous montons de 200m d’altitude (soit 2700m au total) pour avoir une vue splendide sur les dunes autour de nous, au nord la chaîne de montagne avec le sommet Crestone Peak (12347 ft), à l’est une autre chaîne de montagne avec le somme Blanca Peak (12347 ft), au sud des marais provenant de l’eau de fonte et à l’est une étendue plate désertique avec au loin d’autres montagnes blanches. Absolument incroyable. Dans le vent, nous prenons le chemin de la descente pour atteindre une autre curiosité : une petite rivière qui vient ‘mourir’ dans les dunes : l’eau passant dans le sable pour ressortir au sud des dunes. Bien que froide, des enfants jouent dans l’eau : le parc est un paradis pour eux : sable et eau.
Avec l’altitude et le vent, la température descend vite (il devrait faire 0 cette nuit), nous prenons donc un rapide apéritif avec une vue sur les montagnes et les dunes puis le diner est vite avalé. Nous faisons bien une tentative pour regarder le couché de soleil mais en plein vent, nous devons vite renoncé et rentrer dans la tente pour un peu de lecture puis une bonne nuit.

Hier, il m’est arrivé une courte anecdote : un étudiant trouvant mon accent bizarre m’a demandé d’où je venais (ce qui est aussi la question favorite des américains car il semble que savoir de quel Etat on vient est la meilleure façon de démarrer une discussion), je lui répond ‘France’, il réfléchit et me dit : ce n’est pas proche de l’Angleterre? Je lui précise effectivement que c’est proche et qu’il n’y que la Manche entre les 2… Je ne suis pas vraiment étonné car c’est assez notoire que la culture générale et spécialement la géographie, hors USA, n’est pas le fort des Américains mais lorsqu’il continue et me dit que son colocataire à l’université vient d’Angleterre, je tombe tout de même des nues : comment un étudiant à l’université ayant un collocataire Anglais ne peut pas savoir où est la France??? Bref, c’est comment souvent le paradoxe des Etats Unis : il y a sans doute sur place les meilleurs universités au monde mais aussi des grands trous dans le système. Quoiqu’il en soit, il sait au moins maintenant que la France est proche de l’Angleterre…Aujourd’hui, nous avons démarré tôt comme prévu car environ 200km nous attendent vers le nord. Je suis toujours surpris par le paysage et le relief : c’est plat, c’est assez désertique mais nous sommes à 2300m d’altitude, d’ailleurs cela fait plus de 2 semaines que nous sommes au dessus de 2000m. Pourtant, on peut voir des champs (grâce à l’irrigation) et puis lorsque ça grimpe un peu plus des forêts de pins mais il faut au moins monter à 2500m. Et dire qu’en Roumanie, il n’y avait plus un arbre à partir de 1500m… Le climat est vraiment différent. Très vite, le plateau offre des vues fantastiques sur les chaînes de montagnes avoisinantes et dont les sommets sont enneigées. Difficile d’imaginer que toutes ces montagnes se situent entre 3500m et 4000m (enfin à peu près car la conversion depuis les “pieds” me posent toujours un problème), d’autant que cela ne semble pas si haut (mais nous sommes déjà haut). Nous nous arrêtons une première fois à la frontière avec un nouvel état : le Colorado, c’est la première fois pour nous deux que nous y mettons le pied et la vue des montagnes nous laisse présager de bonnes choses. Après un court arrêt à la seule attraction du coin : un chemin de fer touristique fermé (c’est encore la sortie de l’hiver dans le Colorado), nous faisons un arrêt plus long au supermarché: il s’agit en effet de prévoir car nous voyageons dans des zones où il est possible de faire 100km sans trouver une station service ou une épicerie, mais avec l’habitude nous commençons à savoir quand prendre nos précautions. Enfin, nous arrivons vers notre destination et la première vue est sur une chaîne de montagne enneigée dont le sommet est à plus de 4000m mais assez vite nous découvrons au loin un paysage plus inatendu : des dunes de sable. Le sable provient d’une autre chaîne de montagne située à l’ouest mais le vent aidant, il a été poussé jusqu’au bord de celle que nous voyons trouvant là une barrière naturelle. Le vent essaie bien de pousser ce sable dans les pentes de la montagne mais les torrents provenant de la fonte des neiges repoussent cet envahisseur… De ce fait, il y a un champ de dunes de 30km sur 30km au pied des montagnes dont certaines font plus de 200m d’altitude (les plus hautes d’Amérique du Nord à ce qu’il paraît). Le contraste entre dunes de sable et montagnes enneigées est absolument saisissant et si j’ai déjà vu de nombreuses dunes de sable, jamais dans un décors aussi beau. Arrivé au parc national de Great Sand Dunes, nous nous installons au camping puis commençons une petite randonnée qui nous emmene dans les dunes. La marche dans le sable est difficile et Jenny se fait rapidement une idée sur la question : elle n’aime pas du tout… Néanmoins, nous montons de 200m d’altitude (soit 2700m au total) pour avoir une vue splendide sur les dunes autour de nous, au nord la chaîne de montagne avec le sommet Crestone Peak (12347 ft), à l’est une autre chaîne de montagne avec le somme Blanca Peak (12347 ft), au sud des marais provenant de l’eau de fonte et à l’est une étendue plate désertique avec au loin d’autres montagnes blanches. Absolument incroyable. Dans le vent, nous prenons le chemin de la descente pour atteindre une autre curiosité : une petite rivière qui vient ‘mourir’ dans les dunes : l’eau passant dans le sable pour ressortir au sud des dunes. Bien que froide, des enfants jouent dans l’eau : le parc est un paradis pour eux : sable et eau. Avec l’altitude et le vent, la température descend vite (il devrait faire 0 cette nuit), nous prenons donc un rapide apéritif avec une vue sur les montagnes et les dunes puis le diner est vite avalé. Nous faisons bien une tentative pour regarder le couché de soleil mais en plein vent, nous devons vite renoncé et rentrer dans la tente pour un peu de lecture puis une bonne nuit.



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